Tendance : la nouvelle "Maison du kilt" a ouvert à Lorient

Publié : 4 mars 2024 à 10h47 par Dolorès CHARLES

Jean-Jacques Duclos
Jean-Jacques Duclos
Crédit : Yann Launay

Nous avons ouvert la porte de la nouvelle "Maison du kilt" à Lorient, dans le Morbihan. Son inauguration est prévue le jour du "Tartan Day". Les explications du fondateur Jean-Jacques Duclos, sur le développement de cette tendance en Bretagne et en France, les premiers budgets, etc.

Le kilt serait-il un vêtement d'avenir ? En Bretagne, ils seraient en tous cas de plus en plus nombreux à le porter : c'est le cas de Jean-Jacques, qui vient d'ouvrir à Lorient "La Maison du Kilt". Il faut dire que Jean-Jacques est tombé dedans quand il était petit :  son père tient depuis 20 ans la Maison du kilt Paris, et Jean-Jacques insiste : non, porter le kilt , ce n'est pas se déguiser en Ecossais !

"Pour chaque pays breton, il y a un tartan représentatif"

D'ailleurs le pays au chardon ne se réserve pas le port du kilt : "on a totalement le droit de porter des kilts en Bretagne et partout ailleurs ! On va avoir des tartans, ce sont les couleurs qu'on a sur les kilts, les carreaux qu'on va avoir sur le vêtement, et on peut en créer. Mon papa a créé les tartans bretons il y a une vingtaine d'années. Le premier tartan, c'était le national breton qui va représenter toute la Bretagne... Dans les carreaux, on peut avoir les neuf petits points qui sont les neuf petits carreaux soit les neuf pays bretons. On va avoir le Gwenn Ha Du en fond, le blanc et le noir, et le bleu et le vert qui sont l'Armor et l'Argoat. Après pour chaque pays breton, il y a un tartan aussi représentatif."

Jean-Jacques Duclos
Crédit : Yann Launay

"Et pour savoir ce qu'il y a sous un kilt, cela appartient à la personne qui le porte !"

Jean-Jacques le vit lui-même, et le constate chez ses clients : l'envie de porter le kilt est plus fréquente et pas seulement pendant le festival interceltique. "Les gens ont besoin de s'affirmer, ils n'ont plus attention au regard des autres, ils vont affirmer leur propre style et leur personnalité. On voit donc de plus en plus de personnes qui veulent porter le kilt dans la vie de tous les jours à la place du pantalon. C'est ultra confort, ça ne colle pas à la peau, c'est en laine certes, mais ce n'est pas la laine qui gratte ! Au niveau de l'amplitude de mouvement, on ne va pas être gêné comme un pantalon... et puis quand on est en kilt, les gens viennent nous voir, nous posent des questions et nous complimente. C'est l'un des rares vêtements qui va créer ce moment ! (...) et pour savoir ce qu'il y a sous un kilt, cela appartient à la personne qui le porte !"

Maison du Kilt de Lorient
Maison du Kilt de Lorient
Crédit : Yann Launay
Jean-Jacques Duclos
Crédit : Yann Launay

"C'est un vêtement qu'on va garder toute sa vie... c'est incomparable et increvable !"

Dans la boutique de Jean-Jacques, on trouve des centaines de tartans (pour hommes et femmes), aux couleurs traditionnelles écossaises, ou aux couleurs bretonnes. Mais au fait, un kilt, combien ça coûte ? Combien faut-il investir pour un kilt de qualité ?

"Pour répondre au budget de tout le monde et différentes occasions, on va avoir une gamme de kilts qui va être fabriquée au Pakistan à 69 € et c'est déjà un super produit. On appelle ça le "beer kilt" - le kilt à bière ou le kilt débutant - pour s'approprier le vêtement et se sentir à l'aise avec lui, et après on peut passer au cap supérieur avec une gamme sur mesure. On choisit son tissu, et on envoie la commande en Écosse, il y a un délai de huit semaines et on démarre avec un budget à 600 €. Mais c'est un vêtement qu'on va garder toute sa vie et transmettre. C'est incomparable et increvable."

Jean-Jacques Duclos
Crédit : Yann Launay

L'inauguration de la "Maison du Kilt" est prévue le 6 avril qui est aussi le "Tartan Day", le jour du tartan, célébré en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Le 6 avril les porteurs de kilt seront les bienvenus à la Maison du Kilt, rue Nayel, à Lorient, à partir de 14 heures.