Sur M6, les ligériennes de Benedota vont chercher un associé

Publié : 5 janvier 2022 à 13h02 - Modifié : 5 janvier 2022 à 18h23 par Emilie PLANTARD

Margaux et Martine devant les investisseurs
Crédit : M6

La deuxième saison de « Qui veut être mon associé » démarre ce soir sur M6. Une trentaine d’entrepreneurs (ou binômes) vont avoir la chance d’exposer leurs projets à 7 investisseurs, parmi lesquels Margaux, à la tête de Benenota à Sautron (44).

Ce soir, les téléspectateurs d’M6 vont découvrir Margaux, 24 ans et sa mamie Martine 72 ans, 2 sautronnaises associées autour de la confection de linge de bain en bambou. L’histoire de ces 2 complices de toujours démarre avec des gants de démaquillage cousus par mamie Martine pour sa petite fille, puis pour ses amies jusqu’à déléguer la production et l’élargir, entre autre, à des serviettes et des peignoirs… L’entreprise Benenota naît finalement en septembre 2020.

Margaux Rallier, gérante de Benenota :

"Tout est fabriqué en France, c’est notre positionnement principal. On travaille avec des ateliers solidaires donc on a 5 atelier solidaires dans la région autour de Nantes qui nous accompagnent, notamment un à Rezé, un en Vendée, on a Blain, Legé. Chaque atelier est spécialisé dans la confection d’un produit. Depuis peu on travaille aussi avec la Manufacture de Clisson, c’est elle qui nous fait les peignoirs et les paréos de bain. Aujourd’hui on travaille en circuit court parce qu’on le veut et on le peut encore, je pense qu’à un moment si on se développe plus, on sera peut-être obligées d’avoir plus d’ateliers et d’élargir aussi le périmètre d’activité."

Margaux Rallier, gérante de Benenota
Crédit : Emilie Plantard

Une aventure surprise

Margaux et sa grand-mère se sont lancées dans la production de linge de bain en bambou, made in France, en 2020. L’entreprise est donc toute jeune quand ils sont contactés par la production d’M6 en mars 2021. Une proposition effrayante, mais intéressante se présente alors à elles. Quand il a fallu convaincre Mamie Martine, plutôt discrète, c’est l’intérêt de l’entreprise a primé. Puis le charme de l’émission a opéré… Margaux Rallié :

"A cette époque-là on ne cherchait rien du tout parce qu’on se considérait trop petites. Moi je connaissais l’émission, mais jamais je n’avais pensé participer à une émission comme ça. Pour moi on ne correspondait pas du tout aux critères et en fait on a été contactés par une journaliste sur Linkedin qui nous a fait passer les sélections pour l’émission. Donc quand j’ai annoncé ça ma première fois à ma grand-mère, elle s’est dit oulala… Où est-ce que tu m’embarques ! Et du coup au départ elle l’a surtout fait pour moi. Et en fait elle s’est vraiment prise au jeu, lorsqu’on a fait les sélections elle a adoré, et puis la journée qu’on a passé là-bas, c’est quelque chose qui restera gravé, c’est très émouvant, très fatigant… C’est incroyable quoi ! C’est une aventure qu’on ne vit pas tous les jours et qui nous a marquées toutes les 2."

Margaux Rallier, gérante de Benenota
Crédit : Emilie Plantard

Une formidable opportunité

Participer à l’émission n’était pas vraiment dans les projets de cette toute jeune entreprise créée à Sautron en 2020. Mais la question de relever le défi ne s’est pas posée longtemps pour ces 2 chalengeuses. Margaux Rallié, gérante de Benenota :

"On ne s’est pas trop posé de question, on s’est dit : C’est quelque chose à vivre. On a envie de le faire. De toute façon le but final de l’émission c’est de pitcher, ce qui nous permet aussi de gagner en visibilité. On ne va pas se mentir, une émission comme ça a énormément d’audience et dans tous les cas, qu’il y ait un investisseur ou pas, ça permet d’avoir énormément de visibilité. Pour nous la cerise sur le gâteau c’est effectivement d’avoir un investisseur parce que c’est vrai que l’entreprise commençait à se développer et on s’est dit on va avoir besoin d’argent, on va avoir besoin d’accompagnement. Donc l’opportunité s’est présentée au bon moment, même si on n’y avait pas vraiment réfléchi avant, une fois qu’on nous a présenté l’émission et qu’on nous a proposé de la faire, on s’est dit oui, ce serait génial !"

Margaux Rallier, gérante de Benenota
Crédit : Emilie Plantard

Un solide soutient... Si elles réussissent à convaincre !

Ce soir, on découvrira donc lors de la première émission de cette nouvelle saison de « Qui veut être mon associé ? » si oui ou non, le pitche de la mamie et la petite-fille a séduit un des 7 entrepreneurs/investisseurs présents sur le plateau. Si leur simple présence dans l’émission peut déjà les faire avancer et surtout faire décoller les ventes, un soutient peut carrément booster l’entreprise. Margaux Rallié :

"D’avoir un investisseur je pense que d’un point de vue financier ça nous permettrait de développer de nouveaux produits, de mettre en place de nouveaux axes de communication, à plus long terme ce serait d’agrandir l’équipe et d’embaucher des personnes pour nous accompagner et puis c’est surtout un accompagnement humain parce que sur un point opérationnel et stratégique on est tous les 2 avec ma grand-mère mais il nous manque quand même le regard d’une personne qui pourrait nous apporter son expérience, son réseau et du coup ce sont tous ces éléments-là qui nous faisaient rêver ou qu’on avait envie d’avoir avant de participer à l’émission."

Réponse ce mercredi soir à 21H05 sur M6. Vous découvrirez aussi les vendéens créateurs de Bob, ce lave-vaisselle compact qu’on vous avait présenté lors de son lancement en 2018.

Margaux Rallier, gérante de Benenota
Crédit : Emilie Plantard