Sur le terrain, les Jeunes Avec Macron se mobilisent

Publié : 28 février 2022 à 9h51 - Modifié : 2 mars 2022 à 14h10 par Emilie PLANTARD

Rémi, des Jeunes Avec Macron Pays-de-la-Loire, en tractage à Nantes
Crédit : Emilie Plantard

A quelques semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, les militants occupent le terrain. Parmi eux, les Jeunes Avec Macron sont mobilisés, notamment pour aller chercher des votes chez les plus jeunes. Nous les avons suivis à distribuer des tracts à la sortie de l’Université de Nantes.

Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à rentrer en campagne, ses soutiens occupent le terrain depuis déjà plusieurs semaines. C’est le cas du mouvement des Jeunes Avec Macron, un mouvement né en 2016, avant l’élection du président, 1200 membres dans les Pays-de-la-Loire. Nous avons suivi quelques militants lors d’une opération de tractage à la sortie de l’Université à Nantes. Leur objectif est de défendre le bilan du président auprès des jeunes électeurs mais aussi de les mobiliser. Rémi Debray est coordinateur régional des JAM pour les Pays-de-la-Loire :

"Bonjour… Le bilan du quinquennat avec Macron… Merci ! … Donc là, notre but à nous, ça va être de montrer qu’on est présents, qu’on a fait des choses pendant le quinquennat, de pouvoir montrer les mesures qui ont été faites en faveur des jeunes, puisque là, on est à l’université de Nantes. C’est facile de discuter avec les jeunes ? Oui, c’est plutôt simple, on a tous ce langage un peu cru, je dirais, ce sont des discussions, des échanges qui sont sans langue de bois… L’idée c’est qu’on soit aussi présent pour inciter les jeunes à aller voter, encore trop peu de jeunes sont inscrits sur les listes électorales ou comptent aller voter donc on est là pour leur dire que c’est important, pour montrer les effets concrets des réformes qui ont été faites pendant ce quinquennat."

Rémi Debray, coordinateur régional JAM pour les Pays-de-la-Loire
Crédit : Emilie Plantard

Pas facile de convaincre

Les jeunes sont une cible privilégiée des candidats à l’élection. Selon un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération Générale des Etudiants, 49% des moins de 30 ans interrogés sont « certains » d’aller voter en avril prochain. A la sortir de l’Université de Nantes, le tractage des Jeunes Avec Macron est aléatoire mais les étudiants se sentent malgré tout concernés.

"Bonjour… Le bilan du quinquennat pour les jeunes… Non merci ! Vous n’avez pas pris le tract ? Non. Ça ne vous intéresse pas ? Non, du tout. Vous n’irez pas voter ? Si, mais je n’ai pas besoin des tracts pour aller voter ! Bonjour…. C’est pour ? Emmanuel Macron. Ok… Vous avez pris le tract, ça vous intéresse ? Oui, du coup comme je vais voter pour la première fois, ça m’intéresse je vais lire ça de plus près… Vous l’avez pris, ça vous intéresse ? Oui oui, totalement… Ouais, mais pas lui… Justement on était en train de parler de politique et des présidentielles mais on ne sera pas pour Macron nous. C’est ça, plutôt du côté de Mélenchon. En tous cas, vous aller voter ? Oui !"

Tractage des JAM
Crédit : Emilie Plantard
Tractage des JAM
Crédit : Emili Plantard
Des étudiants à l'Université de Nantes
Crédit : Emilie Plantard

Les jeunes, plutôt concernés

Devant l’Université de Nantes, les militants des Jeunes Avec Macron distribuent des tracts vantant le bilan du président. Alors est-ce plus difficile d’atteindre et de sensibiliser la jeunesse qui semble se détacher de la politique ? Pas selon Rémi Debray, coordinateur des JAM pour les Pays-de-la-Loire :

"Je ne pense pas qu’ils croient de moins en moins à la politique parce qu’en fait les jeunes, finalement, ils sont de plus en plus engagés, sur des causes en particulier. On le voit sur l’écologie, on le voit sur l’inclusion… Ils se sentent très concernés. Mais en même temps, ils votent beaucoup moins, ils se sentent moins concernés par la politique. Donc c’est pour ça qu’on montre que les 2 se relient. A la fois les causes, aussi plurielles soient-elles, sont reliées à la politique puisque pour faire de l’écologie, pour faire appliquer des mesures en écologie, pareil sur l’inclusion, il faut de la politique. Ça vous vaut des débats passionnés ? Toujours !"

 

Rémi Debray, coordinateur régional JAM pour les Pays-de-la-Loire
Crédit : Emilie Plantard