Reine Bike, un vélo haut de gamme made in Vendée

Publié : 9 novembre 2021 à 11h44 - Modifié : 12 novembre 2021 à 9h25 par Emilie PLANTARD

Stéphane Grégoire, Reine bike
Crédit : Emilie Plantard

Le nombre de ventes de vélos a bondi en France mais une grande partie des fabricants se situe à l’étranger. Pourtant, de nouvelles marques émergent. C’est le cas de Reine Bike qui propose un vélo électrique haut de gamme, conçu à Nantes et assemblé à La Roche-sur-Yon. Les premiers exemplaires sont sortis en septembre.

Le vélo français avait quasiment disparu, il est en train de revenir dans la course, qu’il soit traditionnel, cargo ou électrique. A Nantes, Reine Bike est une toute jeune marque, qui a la particularité d'assembler ses 2 modèles en Vendée. Du 100% local, ou presque, pour un vélo haut de gamme qui veut se démarquer par un visuel unique un peu vintage, mais surtout sur la qualité de son produit. Stéphane Grégoire est le dirigeant fondateur de Reine Bike :

"C’est un vélo urbain haut-de-gamme, avec pas mal d’astuces au niveau de la praticité, avec une batterie à extraction latérale, on a des garde-boues qui font partie du cadre et qui sont renforcés, c’est de la vraie carrosserie, sur laquelle on vient clipser un porte-sacoche, on a un gros moteur avec un 80 newton-mètre ce qui permet vraiment d’avoir de l’assistance en côte ou face au vent, on a également une transmission qui est un peu originale et peu connue qui est une transmission à variation continue c’est-à-dire qu’il n’y a pas de dérailleur, pas de vitesses à passer."

Stéphane Grégoire, fondateur de Reine Bike
Crédit : Emilie Plantard

Un vélo ultra moderne

La marque veut séduire avec un produit résolument moderne. En téléchargeant une application, le vélo peut fournir de précieux services à son utilisateur. Recevoir une notification lorsqu’il est temps d’entretenir les freins… C’est ça, l’avenir ! Stéphane Grégoire :

"La particularité de ce vélo c’est qu’il est connecté, donc on a développé avec une société nantaise et là on a fait un système de sécurité et d’expérience utilisateur. Donc la sécurité c’est que le vélo, il y a une alarme et on est capables de bloquer le moteur à distance. Donc en cas de vol, si c’est avéré, on peut géo-localiser le vélo, et le vélo est en panne. Et l’autre partie de l’application, c’est d’avoir des remontées de données de tout ce qui se passe sur le vélo. L’autonomie, le bilan carbone, le bilan calories, les économies réalisées… Et nous derrière, comme on a les données en termes de temps d’utilisation et de kilomètres, on va venir donner des informations sur les prochaines échéances."

Stéphane Grégoire, dirigeant de Reine Bike
Crédit : Emilie Plantard

L’avenir, c’est aussi le vélo

La jeune entreprise travaille depuis 3 ans sur son produit. Si le projet était ambitieux en 2018, il est devenu tout à fait opportun depuis la crise et le développement des modes de déplacement doux en dans les grandes agglomérations.

"L’idée a émergé en 2018, quand j’en parlais autour de moi, on me disait « le vélo, tu es sûr… ? Toi tu en fais toute l’année mais les gens ils ont froid, il pleut, il y a du vent… » et puis le confinement nous a beaucoup perturbé dans notre développement, on a perdu beaucoup de temps, la pénurie de composants… Bref ça a été compliqué, par contre là où on a gagné c’est l’évangélisation du marché. Aujourd’hui, les pistes cyclables, il y a de plus en plus de vélos. C’est qu’un début, il suffit d’aller voir ce qu’il se passe en Allemagne ou ailleurs. Les gens ont compris que c’était un moyen crédible pour faire de petits déplacement. Donc oui, ça a permis de faire avancer les choses."

 

Stéphane Grégoire, fondateur Reine Bike
Crédit : Emilie Plantard

Reine Bike dans le peloton

En France, les fabricants de vélo s’étaient raréfiés avec le temps mais de nouveaux acteurs crédibles reviennent dans la course. C’est le cas de Reine Bike qui a pour ambition, aujourd’hui, de se faire une place sur le podium des marques qui comptent.

"Sur le vélo électrique, les marques françaises il y en a peu, donc c’est ce qui nous a motivés pour récréer une marque française. Après, la conception le développement, c’est une chose, il faut travailler avec des acteurs internationaux, et après ce qu’on avait à cœur c’était de faire un assemblage complet, y compris les peintures, le plus localement possible. On est quand même allées montrer nos vélos à nos homologues européens, pour tester. Et quand on est français, est-ce que c’est la French Touch je ne sais pas, on est écoutés. Alors qu’on est une jeune marque et qu’on vient de démarrer. Donc il y a peut-être un savoir-faire quand même, en tous cas c’est motivant."

Le vélo est en vente entre 3490 euros et 3790 euros, sur le site en ligne de Reine Bike. L’entreprise possède du stock et livre les vélos à domicile.

Stéphane Grégoire, fondateur Reine Bike
Crédit : Emilie Plantard