La fermeture ou non du collège de Corlay actée ce lundi, en Côtes-d'Armor
Publié : 18 décembre 2023 à 13h50 - Modifié : 18 décembre 2023 à 13h54 par Dolorès CHARLES
La fermeture du collège de Corlay sera décidée ce lundi 18 décembre en session exceptionnelle du Département des Côtes-d’Armor, mais le dossier est très disputé depuis des mois.
C’est un collège de 73 élèves que le Département souhaite fermer à la rentrée 2024 : le collège Pier An Dall de Corlay, dans les Côtes-d'Armor. Les élèves devront rejoindre un nouvel établissement à Saint-Nicolas-du-Pélem à huit kilomètre. Le site regrouperait ainsi les deux collèges : Corlay et Saint-Nicolas. La reconstruction sur site du collège Jean-Jaurès dépend de ce regroupement, et coûterait 6 millions d’euros… Mais rien n’est fait car la fermeture de Corlay est très critiquée. Pour le maire de la commune, Olivier Allain, c’est même une "décision catastrophique. " Pour justifier son choix, le Département avance des effectifs en baisse, s’inquiète des travaux à mener à Corlay, mais son objectif est bien de "sécuriser à long terme un service public de proximité."
Les opposants appellent à manifester à 14 heures
De l’autre, les opposants sont nombreux : élus locaux, parents, enseignants… Pour eux, le collège est "en excellent état, les résultats de réussite au brevet est sont bons, et les élèves seraient même mieux orientés."
La pétition contre la fermeture du collège de Corlay dépasse aujourd’hui les 20 000 signatures.
Avant la date butoir de ce lundi, une mobilisation du collectif de défense a eu lieu, ils étaient une centaine réunis hier, dimanche, devant le Conseil départemental à Saint-Brieuc et ils seront sans doute autant aujourd'hui pour défendre ce collège. Les opposants appellent à manifester à 14 heures.
La décision sur cette fermeture du collège de Corlay sera décidée, en session exceptionnelle du Département des Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc.
Notez que le comité de déontologie des élus locaux des Côtes-d’Armor est saisi, car deux élus de l’opposition "considèrent que la charte de l’élu local n’a pas été respectée". Loïc Roscouët et Céline Guillaume ont interpellé l’assemblée sur l’absence de concertation dans le projet de fermeture.