Succès : Vite Mon Marché livre en express des produits locaux

Publié : 11 mars 2021 à 10h06 - Modifié : 7 octobre 2021 à 9h45 par Alexandra BRUNOIS

HIT WEST
Crédit : Cédric Mané

La plateforme "Vite Mon Marché" se développe dans l'Ouest. Origine, principe, pratique : reportage de Cédric Mané.

"Vite Mon Marché", c'est une plateforme de commandes sur internet de produits en majorité frais et locaux. Le principe: commander en ligne son panier de légumes, fruits, viandes, poissons, fromages... avant 11 heures le matin, et se les faire livrer dans la journée. Les produits proposés sont à 70% issus du local, et à 50% de bio. Des produits en provenance d'environ 250 fermes de la région, quelques-unes sont situées dans le Sud-ouest, et une poignée à l'étranger. Lancée par un fils d'agriculteur vendéen, Reynald Nolleau, l'entreprise installée à Rezé explose depuis sa création en 2018, avec un chiffre d'affaires passé de 300.000 euros à 3,5 millions d'euros. Un développement encore plus marqué pendant le confinement du printemps 2020.

Des produits locaux et étrangers

Reynald Nolleau a donc tapé aux portes des agriculteurs qu'il connaissait, avant d'élargir le réseau. Et pour proposer des produits variés, la société va aussi se fournir hors région, voire au-delà des frontières. Une question de cohérence que s'est forcément posée Reynald Nolleau, en commandant les avocats espagnols et les agrumes italiens que lui demandent ses clients :

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"C'est le client qui juge et qui choisit au final. Donc si vous faites une offre 100% locale, vous allez vite vous ennuyer car vous allez avoir des radis noirs tout l'hiver. Donc on écoute un peu nos clients puis on va chercher ces produits. C'est important d'avoir des produits qui vont jusqu'au sud-ouest et vous permettent de faire un marché complet".

Un développement à Nantes, Rennes, La Roche et Saint-Nazaire

L'entreprise livre aujourd'hui à 80% autour de Nantes, mais se développe aussi à Rennes, la Roche-sur-Yon, et à Saint-Nazaire et sa région. L'idée est de satisfaire la demande de livraisons tout en réduisant les kilomètres parcourus par les produits :

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"On essaie de tout centraliser au maximum ici. Idéalement quand les producteurs viennent nous livrer ici, ils vont livrer aussi d'autres personnes. Ils optimisent leur route et nous aussi, on essaie d'optimiser les déplacements par camion. Donc oui on est complètement là-dedans et on souhaiterait également passer notre flotte de camions à l'électrique prochainement".

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Les salariés y trouvent leur compte, malgré un travail de manutention dans un entrepôt aux températures basses. Guillaume a pesé le pour et le contre :

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"Quitte à avoir un boulot un peu difficile et pas forcément super bien payé, autant faire quelque chose d'intéressant, au niveau du projet. Quitte à me lever le matin, je préfère faire un truc qui me parle, au quotidien. On travaille avec du producteur local, on est sur du bio, il y a une vraie éthique".

La société ligérienne "Vite Mon Marché" envisage maintenant de lancer des antennes à Toulouse et Bordeaux.