Le végétarien au menu des députés

Le projet de loi "Climat et Résilience" prévoit que des villes volontaires pourront tester plus régulièrement les menus végétariens dans les cantines, des repas meilleurs pour l’environnement car ils émettent moins de gaz à effet de serre que les repas carnés, avec de la viande, mais certains élus fustigent le "viande bashing", et il y a aussi un côté social, des parents n’ont pas toujours les moyens d’offrir de la viande à leurs enfants le soir. Dans l'Ouest, des villes expérimentent les repas végétariens, comme Châteaubriant en Loire-Atlantique : 75% de bio et de local dans les assiettes, mais le menu végétarien n'a pas fait recette lors de la première expérimentation menée dans les cantines en 2019. Le menu a donc été adapté aux demandes et aux besoins des familles, explique l'élue castelbriantaise à l'enseignement et à la jeunesse Jacqueline Bombray, avec Cédric Mané :

Jacqueline Bombray

A Nantes, la ville veut passer de un à deux repas végétariens par semaine, mais il a quand même fallu former les cuisiniers, avec Gilles Daveau, un cuisinier nantais consultant en cuisine alternative, et tester plein de formules. Désormais, les écoliers nantais goûtent des gâteaux au chocolat aux mogettes et des parmentiers de lentilles. La viande n'est pas exclue, mais elle est moins souvent présente en revanche elle est de meilleure qualité, estime Nicolas Martin, conseiller municipal Europe Ecologie-Les Verts à la mairie de Nantes, en charge de la restauration scolaire.

Nicolas Martin

Le prix de revient "matière" pour un repas est de 1,80 euros, et ce n'est pas pour autant que le budget baisse, car quand il y a de la viande dans l'assiette, elle est meilleure donc un peu plus chère.