17 mars 2020 : le confinement nous a changé

17 mars 2021 à 8h14 - Modifié : 7 octobre 2021 à 9h45 par Dolorès CHARLES

HIT WEST
Le confinement - à Saint Nazaire (44)
Crédit : Yann Launay (Hit West)

Retour sur un an de restrictions liées à la crise sanitaire, et nos changements de comportement depuis le premier confinement.

Il y a un an, le 17 mars 2020, la France entière restait à la maison. Emmanuel Macon avait annoncé un confinement généralisé. Résultat, personne ou presque dans les rues et dans les hôpitaux, les soignants se battaient déjà pour garder en vie les malades atteints de forme grave de COVID-19. En fin de journée à 20 heures, ils étaient applaudi un peu partout aux fenêtres et aux balcons. Depuis un an, notre vie a changé. Que retenez-vous de cette période délicate, Cédric Mané a tendu son micro dans les rues de l'ouest :

Les réactions

"Avant, on faisait tout le temps la bise même avec des gens qu'on ne connaissait pas et je trouvais ça un peu gènant de temps en temps. Même au travail, tout le monde n'est pas notre ami. Il y a une certaine distance qui se fait avec les gens dont on n'est pas forcément proche et je trouve ça mieux... La nourritur et le sommeil c'était déjà pas ouf de base, mais là c'est encore pire... je dors beaucoup plus longtemps et quand je suis chez moi je m'habille plus - je prends une douche et je me mets en pyjama ... Avant j'étais un peu blasé - quelqu'un nous invite à une fête et on trouvait une excuse et maintenant tout est précieux, toutes les intéractions sont très précieuses. Cela a changé énormément pour moi !"

Le confinement nous a changé : « Journée spéciale sur Hit West - un an après le confinement. » Pour le Premier ministre interrogé sur BFM-TV hier soir, la France est entrée dans une forme de « troisième vague » avec près de 30.000 nouvelles contaminations en 24 heures et 320 décès, plus de 91 000 au total. Un nouveau conseil de défense sanitaire se tiendra tout à l’heure, présidé par le chef de l'Etat.

Des mesures supplémentaires en Ile-de-France et Hauts de France

Dans la région Ile-de-France, tous les indicateurs sanitaires sont dans le rouge. Le Premier ministre a a indiqué que "de nouvelles dispositions allaient être mises en place", hier. Pour Gabriel Attal, le gouvernement va « prendre dans les territoires les plus touchés » par l’épidémie, l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, « des mesures supplémentaires ». Elles seront annoncées demain soir à 18 heures lors de la conférence de presse du Premier ministre Jean Castex et du ministre de la santé Olivier Véran, pour « une application dès ce week-end ».

Tout est parti d'un animal

L'exécutif s'appuie depuis le début de l'épidémie sur le Conseil scientifique, qui a accueilli récemment dans ses rangs un gériatre, une pédopsychiatre ou encore un vétérinaire. L’idée est d’associer tous les corps de métiers, et les vétérinaires semblent essentiels dans la compréhension du virus car "tout est parti d’un animal". Les vétérinaires sont aussi tout à fait disposés à participer à la campagne de vaccination contre le COVID-19, c’est ce que disait l'expert vétérinaire Vincent Coupry dans l'émission "Sur place ou à emporter" ce midi :

Vincent Coupry 

Vincent Coupry, vétérinaire exerçant dans les Mauges, au micro de Julie et Fabien.