A Saint-Hilaire-de-Chaléons, Natéo Santé est dans l'air du temps
Publié : 9 septembre 2021 à 15h53 - Modifié : 9 septembre 2021 à 15h53 par Dolorès CHARLES
On en avait parlé au tout début de la pandémie : NatéoSanté exportait alors des purificateurs d'air en Chine, berceau du covid. Depuis, les commandes ont explosé.
Comme on dit, le téléphone n'arrête pas de sonner dans l'entreprise de Saint-Hilaire-de-Chaléons, basée au sud de Nantes, et devenue une référence internationale en matière de purificateurs d'air, très précieux dans les écoles notamment depuis la rentrée scolaire. Une rentrée marquée encore par l'épidémie de Covid-19.
Dès le printemps 2020, la radio Hit West était allée à la rencontre du patron de Natéo Santé, Thierry Ricci. Aujourd'hui, sa société a grandi, recruté en personnels, et (elle) a équipé près de 500 établissements scolaires en purificateurs d’air en un an, à la demande des communes, soucieuses de la santé des enfants :
"En 2019, on était à 50 à 70 machines par mois, aujourd'hui on expédie entre 50 et 70 produits par jour. En 2020, on a exporté dans 50 pays. Avant la pandémie, on nous identifiait beaucoup moins. C'était plus difficile d'aborder ce sujet de la qualité de l'air. Aujourd'hui, il y a une démarche de réflexe. On a compris qu'il se passait des choses dans l'air qu'on ne voit pas forcément, que ça peut nous rendre malade et qu'il faut s'en prémunir. De la même manière qu'on va contrôler la qualité de son eau, on va essayer de boire de l'eau saine, avoir une alimentation saine, eh bien il faut aussi gérer cet air sain. On l'oublie souvent mais c'est la première ressource vitale."
Les communes ont équipé leurs écoles
La société NatéoSanté a connu une nouvelle accélération des ventes ces dernières semaines, en raison de la rentrée des classes, et ce alors que le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, estime que les purificateurs d’air peuvent être utiles, mais "surtout pour certaines salles qui sont dans l'impossibilité d'aérer suffisamment par les fenêtres". Fin 2020 et 2021, la société de Loire-Atlantique a beaucoup travaillé avec la région Auvergne Rhône-Alpes et Ile-de-France pour équiper les lycées, et touché près de 600 établissements :
"Sur cette rentrée c'est un peu particulier, on se retrouve avec des demandes qui émanent du primaire et des écoles maternelles. En, fait, on est plutôt sur des inquiétudes autour du public des moins de 12 ans, des enfants qui ne sont pas vaccinés. On en a fait partir dans beaucoup d'écoles et de communes, c'est énorme ! On en a aussi fait partir à l'étranger, car c'est la rentrée aussi dans d'autres pays, avec des enfants aussi à protéger. Surtout, on ne peut pas se permettre d'avoir une année scolaire un peu chaotique comme l'année dernière, où nos enfants ont connu les déboires de la crise."