Les souvenirs de Bébel de Piriac au Pouliguen

Publié : 7 septembre 2021 à 7h59 - Modifié : 7 septembre 2021 à 11h09 par Dolorès CHARLES

Jean-Paul Belmondo
Crédit : AFP

Dans l’ouest, Jean-Paul Belmondo décédé hier à 88 ans, a tissé un lien particulier avec la petite station balnéaire de Piriac-sur-Mer.

Dès son plus jeune âge, Jean-Paul Bemondo, le "monstre sacré du cinéma" venait régulièrement passer ses vacances sur la cote Atlantique. La famille Belmondo y était connue à l’époque et l’acteur a entretenu cet attachement, même si on ne l’y croisait plus depuis plusieurs années. Jean-Claude Ribault, le maire de Piriac-sur-Mer :

"Ils ont dû déménager trois fois, et la dernière maison qui leur appartenait ou qu’ils louaient, je ne sais pas, c’était du côté de la pointe du Castélis. Cette villa a une vue magnifique et on pouvait découvrir toute la baie depuis cette maison. Mais Jean-Paul il venait passer toutes ses vacances, et il est venu souvent ensuite, dans sa vie d’adulte. Le passage de la famille Belmondo reste ancré à Piriac."

 

 

Jean-Claude Ribault, le maire de Piriac-sur-Mer
Crédit : Emilie Plantard

C'est son père Paul Belmondo, qui a sculpté la Marianne

La famille Belmondo a craqué pour ce petit port breton dans les années 40. C’est d’ailleurs au père de l’acteur, Paul Belmondo, que la mairie doit sa Marianne. Le sculpteur l’a offert à la commune dans les années 70 :

"Je pense que sa famille a eu le coup de cœur pour Piriac, s’y est installée pour prendre des vacances et y passer des séjours très agréables. Ils venaient souvent et offrir cette Marianne c’était très symbolique. Et moi je sais qu’à chaque manifestation qu’il peut y avoir, quand je fais visiter la mairie de Piriac, je ne manque pas de dire que la Marianne a été offerte par la famille Belmondo."

 

 

 

Jean-Claude Ribault, le maire de Piriac-sur-Mer
Crédit : Emilie Plantard

Belmondo au carrousel du Pouliguen

Yolande tenait le carrousel du Pouliguen il y a quelques années, et l’acteur Jean Paul Belmondo y est venu l’été (2007-2008) avec sa femme de l’époque Natty et sa fille, Stella âgée de 3 ans. Elle se souvient d’un homme simple, qui s'intéressait aux gens : "quand il parlait aux gens il était là et présent, il n'était pas avec quelqu'un d'autre.  Il s'adressait aux gens comme si vous aviez été l'un de ses proches. Il aimait les gens et il était vraiment présent (...) c'est pas pour faire de la figuration [Il était approché par les touristes qui voulaient des autographes ?] Les gens le regardaient mais on ne peut pas dire qu'ils allaient vraiment vers lui par respect je pense. Les gens le saluaient mais ne s'approchaient pas trop de lui, mais on était particulièrement touché parce qu'à chaque fois ils venaient nous serrer la main pour nous dire aurevoir et à l'année prochaine, et portez vous bien voilà ce qu'ils nous disaient !"

Yolande du Pouliguen
Crédit : Dolorès Charles