Le FC Nantes humilié en Coupe de France (5-1) : les réactions

Le FCN a complètement manqué son entame de finale. Les hommes d'Antoine Kombouaré étaient menés 2-0 après seulement 10 minutes de jeu. Puis 4-0 à la mi-temps. Les 50.000 supporters des Canaris, beaucoup plus nombreux que les Toulousains au Stade de France, n’ont pas eu le temps de vibrer. Après la rencontre, ils ont quitté Paris le cœur lourd, oscillant entre honte et colère, à l’image d’Arthur, venu de Nantes avec 2 amis :

« Je suis déçu, je suis abasourdi, je suis en colère contre Kombouaré, parce qu’aujourd’hui le 11 de départ est minable ! Franchement c’est une honte ! On a tellement des bons joueurs. Et les mecs ils ont été passifs du début à la fin. Franchement cela me met en colère. On a essayé de tout donner en tribune, on a hurlé. On rentre à Nantes avec de la tristesse, et l’impression de s’être fait souiller. J’espère au moins qu’on va se maintenir. Et qu’ils vont avoir un coup de jus derrière et tout donner pour la fin de saison. Je ne sais pas si ça va être le cas, parce qu’ils ont vraiment été minables. Je suis triste, vraiment. »

Pour l’attaquant Marcus Coco, le « groupe » nantais n’a pas été à la hauteur d’une finale de Coupe de France :

« Je suis triste, très triste ! Après voilà, on n’a que ce qu’on mérite sur le début de match. On ne mérite même pas de revenir. On n’est pas venu jouer une finale. Sur une finale, on doit être à 1000% ! On n’était même pas à 100% mais plutôt à 80% ou 90%. Après 10 minutes de jeu, il y a 2-0, c’est déjà plié. Je pense que si on avait été un vrai groupe, on serait revenu dans la rencontre. Mais ce n’est pas le cas ! Prendre 5-1 en finale devant toute la France, c’est énervant. Il faut maintenir le club maintenant. A chacun de faire ce qu’il faut pour maintenir le club en Ligue 1 »

Le milieu de terrain Samuel Moutoussamy était sous le choc après cette fessée toulousaine :

« 4-0 à la mi-temps c’est inacceptable ! On était largement inférieur ce soir. C’est une énorme déception. On n’a pas été à la hauteur en terme d’intensité, d’état d’esprit. On n’a pas été les tueurs qu’on aurait dû être. C’est très difficile à encaisser. Il y avait une atmosphère différente par rapport à l’an dernier, car on est aussi inquiet pour notre maintien. Et cela a impacté sur notre façon d’aborder cette finale. Les ondes n’étaient pas assez positives pour aborder le match de la meilleure des manières. Quand on perd c’est difficile de trouver des choses positives, surtout quand on prend une telle leçon. Mais ce qui compte c’est comment on a se relever de ça »

Des Nantais qui ne vont pas avoir le temps de digérer cette grosse déception : ils jouent dès mercredi à Brest un match en retard décisif pour le maintien en Ligue 1 !