La Saint-Valentin, "torture" des célibataires
Publié : 14 février 2022 à 8h26 - Modifié : 14 février 2022 à 9h53 par Emilie PLANTARD
La date du 14 février est attendue des amoureux, mais pas des célibataires ! Entre 8 et 10 millions de personnes vivent seules en France et la crise sanitaire a contribué à les isoler davantage. Mais le pire est derrière nous selon Sigrid Albietz, coach en amour à Angers. Ses conseils au micro d'Emilie Plantard.
Ah la Saint-Valentin, fête de l’amour et des amoureux, le jour des dîners romantiques et des petits cadeaux coquins. C’est aussi la date redoutée des célibataires en mal d’amour. La crise Covid a renforcé de sentiment de solitude chez certains cette année encore les effets peuvent s’en faire sentir. Sigrid Albietz est coach en amour à Angers, elle est pourtant très optimiste pour tous les célibataires en quête de leur moitié :
"Les 18 premiers mois de Covid, ils ont été très difficiles, surtout avec les 3 confinements et la fermeture des lieux qui étaient propices aux rencontres. Sur 2022, je trouve qu’on peut avoir une vie presque normale avec les lieux de rencontre qui sont ouverts. Il y a les vaccins, les tests donc les célibataires peuvent se rencontrer à nouveau même si les rencontres sont plus difficiles, avec le masque et la distanciation sociale. Enfin, je dirais aussi qu’aujourd’hui… Les confinements c’était compliqué mais maintenant il faut y aller ! Ils ne peuvent pas éternellement se cacher derrière la pandémie. Il ne faut pas que ça devienne un prétexte, une excuse."
Pas facile de trouver l'amour
Il est parfois difficile de la trouver cette âme-sœur, cette moitié fantasmée, idéalisée, parfois bien différente de la réalité. Et si tout cela est très confus, les coaches en amour peuvent aider à y voir plus clair. Sigrid Albietz, coach à Angers, joue parfois les rabat-joie face au coup de foudre dont tout le monde rêve, elle se confie à Emilie Plantard :
"Le coup de foudre : tout le monde attend le coup de foudre, le partenaire idéal, l’âme sœur, et donc je les remets un peu face à la réalité en leur disant que le coup de foudre, ça dure 3 mois, c’est une question d’hormones, de phéromone. Une fois que cette période est passée, c’est l’ocytocine, l’hormone du bonheur qui doit prendre le relai… ou pas ! Parce que parfois, on se réveille un matin en se demandant ce qu’on fait à côté de cette personne… C’est bien beau d’attendre le coup de foudre mais est-ce que cette personne a déjà, au départ, les mêmes valeurs que vous ? A les mêmes intentions que vous ? On remet tout ça à plat et on repart sur des bases complètement différentes. Donc en fait ils ont plus de facilités à trouver, et si toutefois, ils ne trouvent pas tout de suite, ils mettent moins de temps à se relever."
Apprendre à viser juste
Après 18 mois de contexte très difficile pour les rencontres, l’heure est aujourd’hui à la reprise et ce n’est pas toujours facile, il faut réussir à aller vers l’autre. Sigrid Albietz accompagne de nombreux célibataires, elle les encourage mais surtout revient sur les bases avec eux pour ne pas reproduire certaines erreurs :
"Il faut oser aller vers l’autre, il faut surtout savoir ce qu’on veut. Moi en fait, je reviens toujours vers cette base. Parce que se rencontrer et s’apprécier et avoir un coup de cœur pour quelqu’un c’est très bien et même si on a ce coup de cœur, il faut le vivre, il faut bien en profiter parce que ça dure peu de temps mais il faut toujours garder en tête ses objectifs. Se dire je veux quoi, vraiment. Et est-ce que cette personne correspond à ce que je veux. Est-ce que je ne suis pas en train d’être à côté de moi-même et à un moment donné ça va revenir comme un boomerang et je vais me reprendre dans la tête cette relation, et ça ne va pas fonctionner…"
Oser faire des rencontres partout
Et si toutefois vous ne voulez pas être seul(e) pour la prochaine St Valentin, la coach angevine a quelques conseils dans la poche, notamment sur les lieux de rencontre qui ne sont pas toujours ceux qu’on croit, sur l’attitude aussi…
"J’ai quelques petites astuces… J’avais conseillé à quelqu’un d’aller dans les foires au vin des supermarchés. Il y a toujours des gens qui choisissent du vin et c’est facile d’engager la conversation en disant « Monsieur, qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que je prends ça ou autre chose ? Vous avez l’air de vous y connaître." Il y a beaucoup de célibataires dans la vraie vie et on n’est pas obligé de sortir dans les bars. Parce que c’est difficile d’aller seul(e) dans un bar pour rencontrer quelqu’un, c’est pas l’idéal. Si on ne lève pas le nez et qu’on essaie pas d’attirer un regard, de croiser un regard, on ne risque pas de rencontrer quelqu’un. C’est une question de posture. Il faut positiver et c’est ça qui attire."