La Bretagne à 5 au menu de la présidentielle

1400 m2, C’est la taille du Gwenn Ha Du déployé, ce dimanche, devant le château d’Anne de Bretagne à Nantes, par les partisans d’un référendum sur la réunification de la Bretagne. Une action symbolique pour commencer à peser sur la campagne présidentielle et demander aux candidats de se positionner. Une lettre ouverte vient également d’être publiée, elle a été signée par 250 élus, par des associations et les entreprises du réseau Produit en Bretagne. Elle questionne les candidats à l’élection en rappelant la pétition aux 105.000 signatures de 2018. Guillaume Dalmard est co-président de l’association A la Bretonne, à l’initiative de cette action :

"On leur demande qu’ils se prononcent sur le fait que, est-ce que 10% du corps électoral qui s’exprime pour voter, on ne demande pas … On s’exprime sur le fait de voter. On ne demande pas la lune, on demande juste ça. On ne demande pas à dire si vous êtes pour ou contre. On demande justement de faire en sorte qu’il y a une demande citoyenne, qu’ils répondent à cette demande citoyenne et qu’ils organisent le débat. On a eu pour l’instant M Jadot qui s’est exprimé, plutôt favorablement, pour l’instant on en est au début. Au moins sur la demande légitime, on pense avoir d’autres appuis sur le sujet."

Un calendrier déjà écrit

La demande est simple et précise : Que chaque candidat se positionne sur l’organisation d’un référendum autour du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. L’idée étant dans un premier temps de favoriser l’information, notamment grâce à une étude d’impact qui devra être réalisée rapidement, suivant un calendrier déjà établi. Guillaume Dalmard, président de l’association A La Bretonne :

"On demande à toutes les instances de faire en sorte qu’il y ait des financements d’études d’impact qu’on a obtenu de la part du conseil départemental de Loire-Atlantique, de la part de la région Bretagne et de la part de la mairie de Nantes qui nous ont financé des études d’impact. Pourquoi ces études d’impact ? Pour faire en sorte qu’elles soient faites en 2022, pendant cette année. En 2023, débat public et en 2024, de manière éclairée, les citoyens pourront se prononcer, sans parti pris, sur le choix qu’ils ont à faire sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne."

Des actions pour interpeller les candidats

Après les régionales et les municipales, l’élection présidentielle est donc une nouvelle opportunité d’interpeller le ou la future présidente de la république, cette fois. L’idée étant qu’il ou elle se positionne sur le projet de référendum qui pourrait être organisé en 2024. D’autres actions vont être menées à l’initiative de l’association A La Bretonne. Guillaume Dalmard, président de l’association au micro d’Emilie Plantard :

"Donc on a commencé par le déploiement du plus grand Gwenn Ha Du du monde, et historiquement on a commencé il y a quelques mois déjà à avoir des parrainages. Il y a eu la lettre ouverte effectivement, ce sont les élus qui se sont exprimés avec 500 entreprises Produit en Bretagne et partenaires qui demandent un référendum pour 2024. Nous de notre côté, nous appelons à un fort rassemblement le 27 mars, qui va avoir lieu à Nantes, et le 28, on leur donne rendez-vous à la Maison de la Bretagne, à tous les candidats, à Paris, pour parler de ce sujet-là avec nous."