Finistère. Un copil créé pour coordonner l'après-tempête Ciaràn !
Publié : 15 novembre 2023 à 16h17 par Dolorès CHARLES
Dans le Finistère, la période de crise prendra fin avec le dernier foyer raccordé à l’électricité, mais s’ouvre aujourd’hui le temps de la reconstruction. Lors d'un point presse ce mercredi (15 novembre), le président du département Maël de Calan et le préfet Alain Espinasse ont lancé un COPIL, pour évaluer, coordonner les acteurs concernés, et réparer les dégâts liés à la tempête Ciaràn. L'état de catastrophe naturelle ne sera pas reconnu.
Dans le Finistère, la tempête Ciaràn a fait des dégâts considérables, mais pour le préfet Alain Espinasse et le président du Conseil Départemental Maël de Calan, s’ouvre le temps de la reconstruction. Tous deux ont annoncé la mise en place d’un Comité de Pilotage post-tempête, ce mercredi (15 novembre). Ce COPIL réunira de nombreux acteurs : élus, représentants du milieu économique, de l’énergie ou du numérique, mais aussi assureurs… Avec l’objectif de coordonner et de répondre concrètement aux sinistrés.
A quoi aurait servi l'état de castastrophe naturelle ?
Des groupes de travail opérationnels seront créés (gestion des déchets, soutien au milieu agricole, consolidation des réseaux, etc.) et des moyens financiers accompagneront les sinistrés (vote du département le 13 décembre). Le Préfet Alain Espinasse a aussi confirmé que l’état de catastrophe naturelle ne sera pas reconnu pour le Finistère, mais les communes pourront en faire la demande.
"On voit qu'on est confrontés à deux enjeux que mettent en avant un certain nombre d'acteurs socio-économiques, qui ont suivi les dégâts : premièrement ceux qui n'étaient pas assurés et deuxièmement, ceux dont les biens assurés ont un taux d'obsolescence élevé. Mais l'état de catastrophe naturelle ne répond pas à ces deux questions. L'État de catastrophe naturelle quand il est déclaré, ne permet pas d'indemniser des gens qui ne s'étaient pas assurés et de la même manière, il ne permet pas de rediscuter les contenus d'un contrat d'assurance.
Je ne méconnais pas la dimension psychologique, mais ce n'est pas ça qui lui a apporté la réponse juridique, et d'ailleurs c'est aussi bien pour ça que le chef de l'Etat (Emmanuel Macron) et a évoqué la nécessité de moyens exceptionnels de manière à répondre à ce qu'un régime, quel qu'il soit, ne permet pas de traiter."
Pour le préfet Alain Espinasse, il faudra aussi soutenir les habitants très impactés psychologiquement par les dégâts et les coupures de courant ou et de téléphonie.
La première réunion de ce COPIL, aura lieu début décembre. Au menu : diagnostic et priorisation ; réparation des dommages et anticipation des crises à venir.