Fin des soldes ce mardi : le bilan est "mitigé" à Laval
Publié : 5 février 2024 à 7h46 - Modifié : 5 février 2024 à 7h56 par Dolorès CHARLES
Ils avaient démarré comme à chaque fois le deuxième mercredi du mois de janvier, soit le 10 janvier 2024. Les soldes d'hiver s'achèvent ce mardi partout en France, après 4 semaines de rabais, et le bilan est "mitigé", estime l'ancienne présidente de l'association des commerçants de Laval (Mayenne), Béatrice Bordeau.
C’est la fin officielle des soldes d’hiver ce mardi 6 février, et donc l’heure du bilan ! Cette année, le démarrage de cette période de bonnes affaires a démarré avec le retour des enfants à l’école, le froid était bien là – idéal pour déstocker les grosses pièces – et puis les clients attendaient les petits prix, avec l’inflation. Pour autant le bilan est "mitigé" pour cette commerçante de l’ouest, tenant la boutique Dim à Laval (53), Béatrice Bordeau, "et pourtant on voit que des clients sont à l'affût des petits prix."
Des travaux, la seconde main, etc.
A Laval, "on est en plein travaux et on a un souci de flux : les gens déplorent que la circulation soit compliquée en centre-ville. Résultat, on est impacté par les travaux et on se rend compte qu'avec toutes les offres qu'il y a toute l'année, ventes privées, opérations commerciales, etc. les gens sont moins intéressés par les soldes et puis il y a un changement de comportement des personnes, puisqu'en fait on est aussi beaucoup sur de la seconde main. Les soldes deviennent moins intéressants."
"Ce n'est pas uniquement des gens qui auraient plus ou moins les moyens..."
Béatrice Bordeau est l’ancienne-présidente de l’association "Laval Cœur de commerces". Selon elle, les soldes attirent des clients de toutes classes sociales : "il y a des gens qui ne viennent que pendant les soldes, et curieusement on a tous les publics, de tout âge, hommes comme femmes. D'ailleurs, on se rend compte qu'il y a aussi toutes les classes sociales. Ce n'est pas uniquement des gens qui auraient plus ou moins les moyens, ce n'est pas du tout le cas, c'est tous les milieux... Justement vis à vis de l'inflation, les genss se sont un peu plus rués sur les soldes que les autres fois. C'est donc mitigé si vous voulez, mais ce n'est pas une perte non plus, et on se rend compte qu'il y a des gens qui attendaient ça pour acheter."
Le textile fait partie des domaines les plus impactés
Cette année, pour Béatrice Bordeau, la période de soldes n’a pas été aussi fructueuse qu’espérée, mais les raisons sont multiples, mais des secteurs s’en sont sortis toutefois mieux que d’autres : "il y a des domaines qui sont plus impactés, c'est sûr. Pour nous, le textile est plus impacté, et pour le moins impacté, on va dire ce sont l'alimentation et la restauration, mais ils ont d'autres soucis...On se rend compte que les gens vont au restaurant, et vont consommer - tant mieux, mais ces secteurs ont d'autres problématiques (pénurie de personnel).
C'est vrai qu'en plus, on a eu beaucoup de pluie ces derniers temps, et les gens veulent être à l'abri, ne pas mouiller... Alors on va forcément plus vers un centre commercial et il y a toujours le souci du stationnement, qui en ville est payant et gratuit dans un centre commercial."
Certains commerçants demandent l’allongement des soldes, alors qu’ils viennent d’être raccourcis à 4 semaines au lieu de 6, ou le décalage des dates en hiver, pour éviter l’enchaînement avec Noël.
Les prochains soldes auront lieu en été, du 26 juin au 16 juillet inclus.