Enquête. Ouest-France au coeur des "Nuits Nantaises"

La rédaction du quotidien de l'ouest a arpenté les rues de la métropole de Nantes, la nuit, pendant plusieurs jours pour mettre en lumière ceux qui vivent ... quand il n’y en a pas. Un focus sur un sujet, qui intrigue les lecteurs pour Kevin Grethen, journaliste police / justice et à l’origine de ce dossier avec Christophe Jaunet : "On a remarqué que les sujets nuit intéressaient énormément les lecteurs, parce que c'est quelque chose qu'ils ne connaissent pas. C'est un milieu qu'on n'a pas l'habitude d'explorer en tant que journalistes. Il nous est arrivé de travailler notamment sur un petit phénomène qui a eu lieu à Saint-Herblain, près de Nantes (44), le phénomène des rodéos nocturnes et des rassemblements de voitures tunées. Ces sujets ont tellement intéressé qu'on s'est dit qu'il faudrait quand même raconter cette cette nuit-là : on en discute entre nous et puis on en rigole un peu mais on s'est dit qu'on pouvait raconter la nuit sous toutes ses coutures, et l'idée a séduit nos chefs..."

Les rencontres coquines de la Roseraie

Ce ne sont pas les sujets qui manquent dans ce monde de la nuit, explique Kevin Grethen. "L'idée principale est d'essayer de montrer et d'explorer des choses que les gens ne connaissent pas. Il y a à peu près 3% des Nantais qui vivent la nuit, qui font la fête ou qui travaillent la nuit. Cela fait quand même beaucoup de gens qui ne savent pas ce qui s'y passe et on veut à travers cette série montrer et pousser les portes de lieux qu'ils ne connaissent pas, qu'ils n'imaginent pas. Des lieux un peu insolites. Cela va du parking de la Roseraie que tous les Nantais connaissent sans savoir ce qui s'y passe et où il y a des rencontres coquines... On a aussi publié quelque chose de plus "santé" sur l'intervention et la régulation du centre 15 du SAMU."

Une question de plaisir

"C'est un lieu de rendez vous qui existe depuis des dizaines d'années, au moins 30 ans après d'après les vieux policiers que j'ai pu rencontrer, et il y a donc le soir des véhicules avec leurs phares, certains ont la lumière dans l'habitacle et les gens qui viennent là savent pourquoi ils viennent... Ce n'est pas du tout de la prostitution. Ce n'est pas une question d'argent, mais c'est une question de plaisir et ils cherchent un peu de piment. A notre surprise, c'est que les gens nous ont accordé des petits moments. Je pensais qu'ils allaient avoir peur et se sauver, mais pas du tout. Ils nous ont expliqué ça simplement."

Vous pouvez retrouver un reportage différent chaque jour jusqu’au 14 janvier dans les colonnes de Ouest France - édition Loire-Atlantique - ou sur le site internet du quotidien.

Toute la série est à retrouver ici