En Vendée, Sodebo s’engage contre les violences familiales

En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce vendredi 25 novembre, focus sur une belle initiative vendéenne. Même en France, ce type de violence est un fléau, en particulier dans le foyer familial. Une centaine de femme a déjà été tuée par son conjoint ou son ex-conjoint depuis janvier 2022.Alors pour venir en aide aux victimes, le groupe Sodebo a décidé d’agir. Pour la seconde fois, le vendéen a répondu à la sollicitation de la gendarmerie nationale en ajoutant un numéro d’aide aux victimes sur trois de ses produits. Une opération qui a démarré le 17 octobre dernier et qui concernera au total 35 millions de salades et de pizzas.

François-Frédéric Breux, le Directeur des Ressources Humaines du groupe Sodebo, joint par Emilie Plantard, "cela date du 1^er confinement, en avril 2020. La gendarmerie, bousculée par un très grand nombre d’appels autour des violences conjugales avait fait appel à nous, et dans ce cadre on avait mis un numéro d’urgence, le 3919. On avait fait 3 millions de pizzas, et on avait reçu un prix. C’est ce qui a fait qu’on a continué nos réflexions ensemble pour aller plus loin. On a trois gammes de produits qui disposent des étiquettes autour de la violence dans le foyer, le 116006 mais aussi pour protéger nos enfants des violences numériques, le 3018."

Le 116 006 existe depuis 2018, il est géré par l’association France Victimes. Le 3018 par l’association e-enfance, et pour les violences sexistes et sexuelles il faut retenir plus spécifiquement le 3919.

Venir en aide au maximum de victimes

En 2020 déjà, Sodebo avait ajouté un numéro contre les violences faites aux femmes sur 3 millions de pizzas pendant le confinement. Cette fois, le groupe étend l’opération sur six de ses gammes et élargi considérablement le nombre de produits. "Cette action sera menée sur 6 mois, ce sont 35 millions de produits qui vont être étiquettés et nous espérons toucher le maximum de consommateurs. On va donner la possibilité de connaître le numéro donc on n’aura pas la possibilité de savoir ce qu’on n’a pu faire derrière mais l’objectif c’est que tout le monde connaisse ces numéros. Ce qu’on voit c’est que toutes ces actions c’est que si cela permet de sauver ne serait-ce qu’une victime, ce sera déjà une réussite."

L’opération est en place depuis le 17 octobre dernier.