Nantes. Chez le chocolatier Coutant, le calendrier de l’Avent est incontournable

Publié : 2 décembre 2022 à 12h20 - Modifié : 2 décembre 2022 à 19h20 par Emilie PLANTARD

Laurent Carretero, gérant chocolaterie Coutant à Nantes
Crédit : Emilie Plantard

Le 1er décembre lance le top départ des festivités de Noël, avec notamment le calendrier de l’Avent. Il prend différentes formes pour patienter jusqu’au 25 décembre mais le plus classique abrite forcément du chocolat. Un succès de ventes, malgré la hausse des prix.

Le 1er décembre, c'est le top départ des festivités de Noël mais surtout l’ouverture de la premiere case du calendrier de l'Avent ! Si vous êtes gourmands, vous avez peut-être déjà le vôtre. Il est d’ailleurs devenu incontournable chez les chocolatiers. La maison Coutant est une institution à Nantes, on y vend des calendriers depuis quelques années, pour les enfants et les adultes.

Si on n'en fait pas, les gens sont déçus !

Emilie Plantard est allée découvrir ce qui se cachait à l’intérieur avec Laurent Carretero, le gérant de la chocolaterie. "On a que des chocolats de la vitrine, on a du noir et du lait, on a du feuilleté praliné, on a du Gianduja noisette du Piémont, un rocher, un praliné coco, de la passion, des billes croustillantes... Tous les chocolats de la vitrine sont là. C’est aussi une vitrine, parce que quand on offre un calendrier à des personnes qui ne connaissent pas, c’est une découverte et si ça leur plaît, ils reviennent. Et si on ne le fait pas, les gens sont déçus. "

Laurent Carretero, gérant de la chocolaterie Coutant à Nantes
Crédit : Emilie Plantard

Période d’effervescence chez les chocolatiers

Il n’y a pas de Noël sans chocolat. Les professionnels sont en ordre de marche depuis quelques semaines pour préparer cette grosse période de l’année. Chez Coutant, cela représente 40% du chiffre d’affaire de l’année alors les spécialités de Noël commencent déjà à faire leur apparition en vitrine, avec des nouveautés : "on commence toujours par les liqueurs, explique Laurent Carretero, le gérant de la chocolaterie, parce que ça met quelques jours avant que l’alcool travaille et on les a mis en vente vendredi dernier. Les marrons glacés, la truffe... Ça c’est complètement Noël. Là, on sait que ça démarre. Après on travaille tout ce qui est ganache, les pralinés... Et cette année on a fait trois nouveaux chocolats : on en a fait un, le Belize, avec un poivre Timut, c’est sublime ! On a fait une ganache au cassis enrobée de lait... et un dernier chocolat, originaire du Cameroun, c’est fondant..."

Laurent Carretero et une partie de son équipe devant les chocolats de Noël
Laurent Carretero et une partie de son équipe devant les chocolats de Noël
Crédit : Emilie plantard
Laurent Carretero, gérant de la chocolaterie Coutant à Nantes
Crédit : Emilie Plantard

Légère hausse des prix

Un chocolat à quel prix ? Inflation oblige, le prix du chocolat a augmenté cette année. Et s’il est indissociable des fêtes, il sera peut-être un peu moins présent sur les tables. Laurent Carretero a dû, lui aussi, ajuster ses tarifs, mais il reste confiant : "on a légèrement augmenté nos prix parce que la matière première a beaucoup augmenté : on a augmenté de 2 euros le kg. Ce qui a surtout augmenté c’est la crème, le beurre. On essaie de ne pas augmenter beaucoup mais autrement c’est compliqué parce que l’énergie augmente. On fait très attention, par contre on ne triche pas sur la qualité. Si c’est une petite boîte ce n’est pas grave, mais on est confiant parce que c’est une période de fête et on sait que les gens se font plaisir."

En France, on consomme en moyenne plus de 13 kg de chocolat par personne et par an.

Laurent Carretero, gérant de la chocolaterie Coutant à Nantes
Crédit : Emilie Plantard