A Saint-Hilaire-de-Challéons, Natéosanté a reçu la visite du ministre

Publié : 6 décembre 2022 à 9h55 - Modifié : 6 décembre 2022 à 19h06 par Emilie PLANTARD

Le ministre délégué Olivier Becht avec Thierry ricci, président de Natéosanté
Le ministre délégué Olivier Becht avec Thierry ricci, président de Natéosanté
Crédit : Emilie Plantard

Au sud de Nantes, l’entreprise Natéosanté basée à Saint-Hilaire-de-Chaléons vend une partie importante de sa production de purificateurs d’air à l’étranger. C’est pour cette raison que le ministre du commerce extérieur est venu passer une tête lundi soir (5 décembre). L’occasion de faire un point sur l’importance de la qualité de l’air, dont les français prennent doucement conscience.

Avec le retour du Covid-19, c’est peut-être le moment d’aérer les intérieurs. Entre Nantes et Pornic, Natéosanté fabrique des purificateurs d’air. Rappelez-vous, on vous en avait parlé dès 2020, au moment de la crise sanitaire. Cette fois, l’entreprise ligérienne a reçu la visite du ministre du commerce extérieur Olivier Becht, ce lundi 5 décembre. Il est venu dans le département de Loire-Atlantique, pour encourager les entreprises dans leur volonté d’exporter, or Natéosanté réalise 40% de ses ventes à l’étranger.

Une prise de conscience des enjeux liés à la qualité de l’air

En France, la crise Covid étant derrière, les établissements accueillant du public comme les écoles, ont souvent renoncé à s’équiper, pour autant l’entreprise reste positive. POur Anaïs David, la directrice des opérations chez Natéosanté, "le Covid a permis d’accélérer la prise de conscience des enjeux liés à la qualité de l’air. Cela nous a permis de répondre présent notamment dans les hôpitaux et les écoles en période de Covid mais ce n’est que la continuité logique de notre activité. Le sujet de la qualité de l’air extérieur est de plus en plus mis en lumière, le sujet de la qualité de l’air intérieur on y arrive, il y a un décret de la qualité de l’air intérieur dans les écoles et qui entre dans sa dernière phase en janvier."

Anaïs David, directrice des opérations chez Natéosanté
Crédit : Emilie Plantard

L’air intérieur, un argument pour le bien-être des salariés

A l’étranger, Natéosanté équipe surtout des structures de santé, et en France, l’entreprise a fait rentrer les purificateurs d’air dans les hôpitaux, les écoles, les crèches et également dans les entreprises. Ce sont elles qui la sollicitent de plus en plus pour le bien-être de leurs salariés. "Les entreprises ont décidé de s’équiper pendant la pandémie, pour éviter les contaminations croisées, mais on le voit aujourd’hui, il y a cette volonté de prendre soin de la qualité de vie au travail et la qualité de l’air fait partie des leviers des entreprises pour mieux respirer, et donc mieux réfléchir et être moins absent. "

 

Anaïs David, directrice des opérations chez Natéosanté
Crédit : Emilie Plantard

Natéosanté, championne de l’export

Le ministre Olivier Becht a choisi de mettre en avant ce travail fait à l’export. L’entreprise bénéficie d’une vraie reconnaissance de qualité en France et à l’extérieur, c’est même un modèle à suivre selon lui : "lorsqu’ils ont lancé leur produit, le marché national n’était pas assez profond pour pouvoir se développer correctement. Ils sont donc partis à l’export et c’est cet export qui leur permet d’être dynamique. L’export ce n’est pas simplement bon pour l’entreprise mais aussi pour la nation et c’est l’exemple qu’on aimerait donner à toutes les entreprises françaises."

Natéosanté vient de remporter un prix de la start-up exportatrice de l’année et elle continue d’innover en faveur de la qualité de l’air pour les professionnels.

Olivier Becht, ministre délégué en charge du commerce extérieur
Crédit : Emilie Plantard