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Côtes d'Armor. La santé au cœur de Assises de la recherche et de l'innovation
Publié : 19 octobre 2023 à 12h14 - Modifié : 19 octobre 2023 à 12h18 par Nicolas Vétal
Le Département des Côtes-d'Armor organise ce vendredi 20 octobre dans ses locaux, à Saint-Brieuc les 7es Assises de la recherche et de l'innovation, au service de la santé.
Le conseil départemental des Côtes-d'Armor organise ce vendredi 20 octobre à l'Hôtel du département à Saint-Brieuc ses Assises de la recherche et de l'innovation. Cet événement annuel rassemble les institutions de recherche, les entreprises innovantes locales, et permet à des doctorants, soutenus par le département, de présenter leur recherche.
La matinée sera consacrée à la présentation des "projets qui avancent" toutes thématiques confondues, puis l'après-midi sera dédiée à l’innovation au service de la santé. Avec comme grand rémoin : Patricia Amé, Professeure des Universités – Praticienne Hospitalière / Vice-Présidente déléguée de l’Université de Rennes en charge des sciences pour la santé. Au programme également, deux tables rondes : l'une sur "Les technologies au service de la santé" & l'autre sur "L’innovation dans l’approche du patient et les nouvelles pratiques".
Deux actions sur le court et le moyen terme
L'invitée de Nicolas Vétal est la conseillère départementale déléguée à l'enseignement supérieur et à la recherche, Juliana San Geroto. "Il était important pour le Département de s'emparer de ce sujet de l'attractivité médicale (...) et j'ai deux exemples à vous communiquer qui me semblent importants sur ce que fait le Département à ce sujet - du court et du moyen terme. Nous avons décidé de permettre aux étudiants, qui sont en dernière année d'école d'infirmiers sur le territoire, de bénéficier d'un coup de pouce financier, à condition qu'il s'exercent sur les Côtes-d'Armor pendant deux ans...
Sur le moyen terme on va soutenir une allocation doctorale - cette personne est une infirmière (enseignante en école d'infirmières), qui va réfléchir sur le sujet du désintérêt ou du désamour de certains étudiants qui quittent les formations soit en cours de route, soit dès qu'ils (elles) exercent en tant qu'infirmiers -ières. On est plus sur la recherche doctorale très importante, et sur un travail de trois ans, mais aussi sur des questions de l'Universitarisation et des études de santé, qui sont un gros sujet actuellement dans le département mais aussi partout en France."
