Permis de conduire : des live pour réviser le code

« Faut pas décoder », c’est le nom de l’émission que propose Codes Rousseau sur sa chaîne Twitch. Créée en mars dernier pour pallier les fermetures des auto-écoles au public, elle compte aujourd’hui autour de 9 000 abonnés et a fidélisé une petite communauté autour de l’apprentissage du code. Le tout grâce à Sophie Onfroy, ancienne monitrice auto-école et conceptrice chez Codes Rousseau, devenue animatrice de l’émission.

"Il y a 2 formats, le premier format c’est pour revenir sur des notions qui peuvent être un peu complexes, et on pose les questions qui peuvent être posées le jour de l’examen, sur ces thématiques-là, c’est ce qui est proposé le mardi et le mercredi. Et le jeudi c’est vraiment un multi-quizz donc là il y a 2 personnes qui sont invitées, et qui se challengent sur des questions de code avec un côté ludique, où il y a différents jeux, par exemple les invités doivent dessiner des mots qui sont un peu complexes dans le code et l’objectif c’est de rendre ludique au maximum l’apprentissage du code."

Oui, réponse A, Non, réponse B

Qu’est-ce qu’un panneau bleu avec une flèche blanche ? Est-ce qu’il annonce une obligation, vrai ou faux ? Sur un format d’1h30, l’émission est diffusée en direct afin d’être interactive. Les internautes, souvent candidats au permis de conduire, peuvent ainsi réagir si besoin. Ils sont entre 100 et 150 à chaque live.

"Le format en direct il est vraiment essentiel parce qu’il y a un chat et ça permet aux gens qui nous suivent de pouvoir échanger avec moi et de pouvoir me poser des questions, par exemple. Mais ça peut être aussi d’échanger entre eux. Et souvent ils se donnent des astuces, ils s’encouragent, elles se félicitent quand les personnes ont eu leur code… Majoritairement on a des 15-18 ans, l’âge où beaucoup passent leur code, après, on a régulièrement des gens qui viennent réviser leur code, qui viennent se challenger, faire des tests. Il y a des gens qui ont déjà leur permis et qui veulent se mettre à niveau."

Un live par jour

Lancée pour compenser l’impossibilité pour les élèves de se rendre au cours de code, l’émission a réussi à se faire une place auprès des internautes. Face au succès de sa chaîne, l’éditeur a même décidé de diffuser un live chaque jour (à 10H30) pendant les vacances de la Toussaint. Le rendez-vous plaît, que ce soit pour réviser le code ou simplement pour le plaisir de jouer !

"En fait on se prend très vite au jeu, c’est très plaisant parce que Switch c’est vraiment une plate-forme très bienveillante. Il y a très peu de haters, les gens ont beaucoup de questions, les gens y répondent, se répondent entre eux, ils aiment s’encourager, et du coup on se prend très rapidement au jeu. C’est vrai qu’au départ on était partis pour 2 émissions par semaine, on est passés à 3, pendant les vacances on s’est dit que ça pouvait être bien d’en faire 5, donc oui, on voit que c’est utile et moi en tous cas je prends énormément de plaisir à animer cette émission."

L'idée est de motiver les jeunes

Totalement gratuite, interactive, accessible en replay. L’émission ne remplace toutefois pas les cours de code. Avec cette émission, Codes Rousseau ne souhaite pas concurrencer les auto-écoles, bien au contraire.

"Lors des lives on les encourage justement à aller dans une auto-école et on leur montre qu’ils ont plein de questions et que ce n’est qu’un professionnel qui peut leur répondre. On vient toujours compléter ce qu’ils font à l’auto-école, d’ailleurs on créé tous nos supports, ce ne sont pas des supports qui sont diffusés à l’auto-école, on créé des supports qui viennent en complément. L’idée c’est de motiver les jeunes, et leur dire que le code c’est un moment qui peut être sympa, ce n’est pas quelque chose de désagréable et nous on est en complément."

Rendez-vous donc chaque jour à 10H30 pendant les vacances scolaires, puis le mardi à 17H, le mercredi à 14H et le jeudi à 18H30.

Emission spéciale ce jeudi 27 octobre pour la 100è émission, avec la présence de Bichou, le streamer toulousain de 19 ans au 500.000 followers.