Paris 2024 : Tony Estanguet a rencontré les athlètes et les clubs locaux

Publié : 10 septembre 2021 à 8h39 - Modifié : 10 septembre 2021 à 8h41 par Dolorès CHARLES

Crédit : Jules Housseau

En marge hier de la signature de la convention de labellisation « Terre de Jeux 2024 » entre Johanna Rolland, la maire PS de Nantes et présidente de France Urbaine, et le Comité d'organisation des Jeux Olympiques 2024, représenté par Tony Estanguet, petite visite au stade Pierre-Quinon de Nantes pour le triple champion olympique. Un stade, où s'entraînent les athlètes qui rêvent de participer aux Jeux Olympiques dans trois ans à Paris.


Parmi eux, Dejan Ottou (100m), Mattéo Ngo (110m haie et 60m haies) et Emma Brantelle (saut à la perche) : "Les deux mots jeux et olympiques suffisent pour savoir de quoi on parle... C'est un rêve depuis qu'on est petit n'importe quel athlète rêve de faire les jeux olympiques et en plus en 2024 c'est à Paris, à la maison..."

Titre :Dejan Ottou, Mattéo Ngo, et Emma Brantelle

Crédit :Jules Housseau

"Il faudrait que la fédération se réveille !"


Malgré cette superbe salle, les athlètes peinent à s'entraîner de manière optimale. En réalité, rien n'est vraiment fait, financièrement parlant, pour que la génération qui portera les couleurs tricolores dans trois ans, puissent rivaliser avec les autres pays, beaucoup plus au point. C'est ce que déplore Gérard Legrand, le président du Nantes Métropole Athlétisme. Pour lui, "la préparation en France n'est pas professionnalisée comme ailleurs".


« On confie quand même beaucoup aux clubs et dirigeants de clubs cette préparation pour les JO. Des choses sont faites au niveau de la fédération, mais à notre goût c'est trop faible ! Quand on voit ce qu'on fait les Anglais six ans avant Londres, et nous où on en est trois ans avant, ça va être compliqué au niveau de la jeunesse. Il aurait fallu retrancher un certain nombre d'athlètes, faire plus de centre d'entraînement par pôles avec des athlètes qu'on aurait préparé à temps plein. Si on veut des médailles à Paris en athlétisme, on est en retard ! Il faudrait que la fédération se réveille ! Pour avoir une médaille, c'est la guerre sur le terrain ! On ne voit pas cette préparation, ce regroupement, pour moi c'est un peu tard. On sait bien que la dernière année, c'est fini donc en gros pour la préparation, il ne reste que deux ans, c'est tout ! »


 

Titre :Gérard Legrand, président du Nantes Métropole Athlétisme

Crédit :Jules Housseau