Loi Immigration : des milliers de manifestants contre le texte dimanche, dans l'ouest !

Publié : 19 janvier 2024 à 16h11 - Modifié : 21 janvier 2024 à 20h41 par Dolorès CHARLES

Crédit : FO 44

De nouvelles manifestations avaient lieu ce dimanche (21 janvier) contre la loi immigration. Dans toutes les grandes villes de l'ouest, des défilés ont réuni des centaines voire des milliers d'opposants, et ce alors que le Conseil Constitutionnel doit rendre sa décision sur la conformité du texte jeudi (25 janvier).

Quelque 150 000 personnes se sont mobilisées contre la loi Immigration ce dimanche partout en France : 150 000 selon la CGT et moitié moins, 75.000 selon la police. A Nantes, la manifestation a réuni 5 000 personnes, 3 000 à Rennes… et on a défilé aussi à à Lorient, Saint-Nazaire, Vannes, Les Sables d'Olonne, La Roche-sur-Yon, Angers, Saint-Malo ou Saint-Brieuc. Parmi celles et ceux qui appelaient à défiler, il y avait Force Ouvrière, qui demande le retrait de cette loi "raciste et anti-ouvrière".


FO pour le retrait de cette loi "xénophobe, raciste et anti-ouvrière"


Adrien Leclerc, secrétaire adjoint de Force Ouvrière en Loire-Atlantique, est vent debout contre cette loi "immigration, qui s'inscrit dans une succession de lois qui dégradent les droits des travailleurs étrangers. Elle instaure dans la loi des éléments qui sont, de notre point de vue, gravissimes. A Force Ouvrière, nous sommes vent debout pour le retrait de cette loi "xénophobe, raciste et anti ouvrière". C'est une loi qui cherche à faire porter à l'étranger la responsabilité des conséquences économiques et sociales de la politique d'Emmanuel Macron. C'est une loi qui divise les rangs des travailleurs et c'est pour cela qu'elle n'est pas acceptable pour nous."

Titre :Adrien Leclerc, secrétaire adjoint de Force Ouvrière 44

Crédit :Armand Douillard

La préférence nationale pour les prestations sociales


Adrien Leclerc pointe du doigt "la mise en place de la préférence nationale pour le bénéfice de certaines prestations sociales. Ce point est particulièrement grave. Outre le fait que cela va changer les conditions de vie et appauvrir des personnes vivant en France, c'est une remise en cause des principes fondateurs de la Sécurité sociale dont les ordonnances de 1945 ne distinguent pas les travailleurs français des travailleurs étrangers. C'est une loi qui divise les rangs des travailleurs et c'est pour cela qu'elle n'est pas acceptable."


Les manifestants appellent au retrait de cette loi et demandent au Président Macron de ne pas la promulguer. Le Conseil Constitutionnel doit lui trancher sur la conformité du texte jeudi (25/01).