Les pharmacies en panne d'autotests

Avec le nouveau protocole scolaire, les élèves cas contacts n'ont donc plus l'obligation de faire un test PCR ou antigénique : trois tests réalisés à la maison "suffisent". Des autotests à retirer gratuitement en pharmacie, mais ces autotests sont régulièrement en rupture de stock. C'est le cas par exemple à la pharmacie Saint Nicolas, à Vannes, comme l'explique le gérant, Vincent Cariou à Yann Launay. 

"On passe des commandes, on les reçoit une semaine après, au mieux... On est obligé de trouver d'autres solutions : par exemple moi je tape dans mon stock de tests antigéniques, en dépannage c'est ce qu'on peut faire de mieux, parce qu'il y a une telle demande qu'on ne peut pas laisser repartir les gens sans rien. Le mode de fonctionnement est à peu près le même, il y a juste une différence au niveau du bâtonnet de prélèvement, mais en expliquant bien, ça se passe bien..."

La désertion des centres de dépistage fait craindre un mauvais suivi du nombre de cas, tout particulièrement chez les enfants. D'autant que les autotests sont souvent perçus comme peu fiables, mais pour Vincent Cariou, ce n'est pas une question de matériel :

"Le matériel est le même que pour les tests antigéniques, ce qui fait la différence, c'est le mode de prélèvement. Il faut bien mettre le goupillon dans le nez, profondément, quitte à ce que ce soit un  peu désagréable. Il y a une larme qui coule : c'est le signe que c'est bien prélevé... Ce n'est absolument pas dangereux, il faut mettre bien à plat, il ne faut pas aller vers le haut, il faut laisser 5 à 10 secondes dans chaque narine. Pour les enfants, on essaie de faire un peu plus rapidement, mais il faut essayer d'avoir un prélèvement vraiment bien exploitable..."