Journées nationales de la SNSM : venez découvrir le sauvetage en mer !
Publié : 23 juin 2023 à 9h16 - Modifié : 24 juin 2023 à 8h38 par Emilie PLANTARD
La vedette SNSM de Bénodet
Crédit : SNSM 29
La SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) organise tout un week-end de portes-ouvertes ces 25 et 26 juin. L’occasion de découvrir les missions de l’association et de soutenir son engagement, les bénévoles en ont besoin !
Avec les beaux jours, l’activité nautique augmente en mer, sous la vigilance de la SNSM. D’ailleurs, si vous voulez découvrir comment fonctionne cette surveillance, l’association organise la 7è édition de ses Journées nationales des Sauveteurs en Mer ce week-end, les 25 et 26 juin, avec des portes-ouvertes et des animations au cœur des stations et des centres de formation.
Une quarantaine de rendez-vous sont recensés en Bretagne et en Pays-de-la-Loire. L’occasion de rencontrer ces héros du quotidien, ils sont 9 000 en France, et de s’informer sur leurs missions. "Ce qu’on propose, ce sont des animations qui seront réparties sur le littoral de manière à ce que le public vienne voir ce que font les sauveteurs en mer, détaille Frédéric Damlaimcourt, délégué départemental de la SNSM 29. Que ce soit dans leur action en bord de plage ou un peu plus loin au large. Le principe de ces journées est d’avoir de la proximité : ce sont des démonstrations, des visites de stations... L’idée est que les gens puissent aller discuter avec les sauveteurs pour qu’ils leur expliquent ce qu’ils font.
Des journées pour mieux connaître la SNSM
C’est aussi une belle vitrine pour la Société Nationale des Sauveteurs en Mer, avec son statut si particulier. La SNSM est en effet une association qui fonctionne grâce à 9 000 bénévoles en France. Et c’est important de le faire savoir, selon Frédéric Damlaimcourt. "C’est important de montrer parce que l’association est assez mal connue, que le fait qu’on soit des bénévoles, qu’on soit indépendant des institutions de l’Etat c’est assez méconnu, on n’est pas comme les pompiers, c’est-à-dire que nos interventions ne sont pas rémunérées. Ce système est assez méconnu, le fait aussi qu’on tienne une permanence 24 heures sur 24 toute l’année, avec un contrat qui est d’appareiller en une vingtaine de minutes, sur un système purement associatif de gens non rémunérés, il y a beaucoup de pays qui ne comprennent pas que ça puisse marcher."
Titre :Frédéric Damlaimcourt, délégué départemental de la SNSM pour le Finistère
Crédit :Emilie Plantard
Faites un don !
Ces Journées Nationales de la SNSM sont enfin l'occasion de faire un don car les besoins sont importants. "La SNSM dépend à 70% de ressources qui sont issues des actions de collecte ou du don, explique Frédéric Damlaimcourt, à Emilie Plantard. Donc imaginez-vous à l’échelle d’une famille si 70% de vos ressources ne sont pas maîtrisées, puisqu’elles dépendent de l’argent qu’on vous donne, forcément vous êtes toujours un peu inquiets sur le financement de l’année suivante. C’est un investissement permanent pour rappeler que si les dons s’arrêtent l’activité de la SNSM s’arrêtera très vite. Dans le Finistère, plus d’1/3 des vedettes hauturières datent d’avant 90. Or il y a un moment où un bateau qui a plus de 30 ans, commence à être capricieux, on n’est pas sûr qu’il démarre mais en intervention c’est une autre histoire !"
Titre :Frédéric Damlaimcourt, délégué départemental de la SNSM pour le Finistère
Crédit :Emilie Plantard
Des loisirs plus accessibles et des secours plus sollicités
Ces journées sont programmées juste avant l’été, car les pratiques nautiques y sont toujours plus nombreuses sur le littoral, et l’activité de la SNSM s’en ressent. En 2022, les équipes du Finistère ont enregistré par exemple 550 sorties et ont secouru 785 personnes. "Sur les 5 dernières années, on constate une augmentation d’activité qui est de l’ordre de 3 à 4% par an est lié au fait qu’il y a plus de gens en mer et comme c’est plus accessible, il y a aussi plus de gens qui sont un peu moins avertis des dangers...
Il y a deux axes importants, le premier - ce sont les gens qui ont déjà des bateaux mais qui sous-entretiennent ces bateaux. On constate qu’il y a quand même beaucoup de pannes moteur. Et l’autre axe - ce sont vraiment les loisirs occasionnels comme la pêche à pied, l’usage de petits engins de plage comme les paddle board, les gens ne se rendent pas comptent que de naviguer quand il y a du vent de terre, ça marche bien au début mais quand il faut revenir à terre c’est tout de suite plus compliqué."
Titre :Frédéric Damlaimcourt, délégué départemental de la SNSM pour le Finistère
Crédit :Emilie Plantard
Avant de pratiquer des loisirs nautiques, il est donc fortement recommandé de consulter les conditions météo et de navigation qui sont disponibles dans de nombreux points comme les capitaineries ou les centres de secours.
Plus d’info sur www.snsm.org