En Vendée, on recherche des chauffeurs solidaires !

Aller faire des courses, visiter un proche à l'hôpital ou se rendre à un entretien d'embauche n'est pas toujours aisé lorsque permis de conduire et véhicules manquent à l'appel. Heureusement, des dispositifs existent. En Vendée, l'Union départementale d'accompagnement à la mobilité solidaire propose le transport solidaire. Ainsi, on peut solliciter des transporteurs volontaires pour effectuer de petits trajets, à moindre coût. Des chauffeurs précieux et de plus en plus demandés selon Marcel Retailleau, qui préside l'Union d'accompagnement à la mobilité solidaire en Vendée. "C'est une activité qui se développe d'environ 10 à 20 % suivant les cas par an sur tout le territoire vendéen et plus particulièrement en milieu rural...

Un besoin croissant, en milieu rural

Nous répondons à un besoin de personnes qui, pour la plupart, sont des seniors néanmoins, il y a un élargissement maintenant aux gens qui n'ont pas de voiture, aux jeunes en recherche de travail par exemple... On sait que 50 % des demandes sont pour du médical ou paramédical qui ne fait pas l'objet de bon de transport des organismes maladie, et qui sont à la charge intégrale des usagers qui payent un petit forfait, 2 ou 3 euros et au kilomètre. En Vendée, il y en a qui demandent 0,05 € et d'autres demandent 50 ou 0,60 euros, mais une bonne partie demande 0,32 € du kilomètre."

Il y a des prérequis

Toutes les bonnes volontés sont invitées à venir rejoindre l'UDAMS 85, mais il y a tout de même des prérequis : "il faut du temps libre... c'est pour ça que dans 95 % des cas, ce sont des retraités mais les autres prérequis sont évidemment le permis de conduire, que les personnes soient assurées et qu'elles n'aient pas de problème de malus ou de conduite sur des infractions diverses importantes."  Il est demandé la copie du permis de conduire, et la copie de l'attestation d'assurance. 

Aujourd'hui, 150 à 200 chauffeurs sont recherchés en Vendée. Plus de 740 conducteurs sillonnent les routes du département, afin de répondre aux besoins des quelque 4 600 bénéficiaires, selon Marcel Retailleau.