Covid : Que faire quand on est cas contact ou positif ?

Les régions Bretagne et pays-de-la-Loire ont beau afficher des taux importants de vaccination, les taux d’incidence ont considérablement augmenté ces derniers jours et continuent d’évoluer rapidement. Jusqu’à dépasser la moyenne nationale dans les départements du Maine-et-Loire et de Vendée. Autant d’activité pour la CPAM qui assure toujours le contact tracing des personnes testées positif au virus. Cette étape reste essentielle pour tenter de limiter la propagation du virus. Arnaud Boyer est directeur adjoint de la CPAM d'Ille-et-Vilaine:

"Si on prend l’écart entre le 25 octobre et le 25 novembre, on est passé de 119 personnes positives par jour à 1005 personnes positives pour la journée du 25 novembre. Donc c’est effectivement conséquent. Pour Pays-de-la-Loire, on est passé de 263 personnes positives le 25 octobre, à 1442 personnes positives le 24 novembre. Qui dit plus de personnes contaminées, dit plus de personnes contact, donc on est amenés à contacter énormément de gens, le contact tracing est actuellement en pleine phase de recrutement avec l’ambition de passer à 279 personnes sur la région Bretagne."

Je suis cas contact

La mission du contact tracing consiste toujours à freiner la propagation du virus en prévenant les personnes ayant été en contact avec une personne testée positif. Si le mot d’ordre était auparavant l’isolement, il n’en n’est plus de même aujourd’hui. Les personnes vaccinées ne sont plus contraintes de s’isoler systématiquement entre les 2 tests. Arnaud Boyer, directeur adjoint de la CPAM 35 :

"Quand on est cas contact, vacciné ou pas, on doit aller se faire tester pour avoir une information qui concerne sa positivité ou son absence de positivité. Mais la situation diffère si on est vacciné ou pas vacciné. Avec un schéma vaccinal complet, on peut, sous réserve de porter le masque, de respecter les gestes barrière et les distances barrières, continuer une activité normale et notamment une activité professionnelle. A contrario, si on n’est pas vacciné, on doit rester isolé à son domicile. Dès lors qu’on est identifié au cours du contact tracing comme un contact à risque, on doit réaliser 2 tests, le 1^er sous 48 heures, et le second à réaliser 7 jours après le contact avec la personne malade ou 17 jours après ses débuts de symptômes."

Le ministre de la santé, Olivier Véran, a toutefois précisé que chaque personne contact d'une personne testée positif au nouveau variant Omicron, devra s'isoler, même s'il elle est vaccinée.

Je suis testé positif

Plus étonnant, si et seulement si vous êtes vacciné, sachez que vous n’êtes pas non plus obligés de systématiquement vous isoler, en cas de positivité. Les explications de Arnaud Boyer, directeur adjoint de la CPAM 35 :

"Lorsqu’on n’est pas vacciné, on doit s’isoler et respecter une période d’isolement de 10 jours et si on est vacciné par contre, avec le respect des gestes barrière, on peut retourner au travail et mener une activité normale, je précise bien quand on est positif et non pas symptomatique. Si on est symptomatique, qu’on a de la fièvre ou quelque symptôme que ce soit, on reste à domicile. Les tests scientifiques démontrent qu’il y a une charge virale qui est moindre et qui justifie le fait que l’activité puisse continuer à peu près normalement, encore une fois avec une contrainte et une précaution dans le respect des gestes barrière plus marquée."

J'ai besoin de faire un test

Dans ce cadre, il faut rappeler l’importance de se faire tester au moindre doute. Sachez que seuls les tests de confort des personnes non-vaccinées ne sont plus remboursés par la sécurité sociale. Plus de précisions avec Arnaud Boyer, directeur adjoint de la CPAM 35 :

"Je suis vacciné symptomatique, dans ce cas-là, la personne est invitée à se rendre immédiatement dans un lieu de dépistage et sera testé gratuitement, si la personne n’est pas vaccinée et est symptomatique, elle se rend dans un lieu de dépistage après consultation de son médecin traitant en présentant une prescription médicale de moins de 48 heures, et elle sera également testée gratuitement. Si la personne est identifiée comme cas contact à risque, dans le cadre d’une action de tracing de l’assurance maladie ou de l’ARS, elle reçoit une notification et elle peut également aller dans un lieu de dépistage et avoir un test gratuit. Parce que quand on dit au 15 octobre, on arrête la prise en charge des tests, non. On arrête la prise en charge des tests directement liés au pass sanitaire, pour aller au cinéma… C’est vraiment des tests de confort."

Au moindre doute, il est conseillé de consulter son médecin traitant qui vous pourra vous prescrire un test et vous indiquer la marche à suivre.