A Angers, une semaine d'actions pour la sécurité routière

Depuis le 17 octobre et jusqu’au 23, des actions de sensibilisation et de répression ont donc lieu un peu partout autour d’Angers.

Lundi, la première avait lieu à la faculté des lettres, auprès des étudiants. Eux qui sont plutôt adeptes des modes de transports doux comme le vélo ou la trottinette électrique, sont particulièrement visés. Christian Thalbot est un des coordinateurs de la préfecture pour la Sécurité routière, il tente de faire passer le message, en donnant notamment des équipements réfléchissant.

"On voit qu’ils circulent un peu n’importe comment, n’importe où. C’est le gros danger en ce moment dans les grandes villes. Le danger c’est la circulation sans être visible. Quand ils sont habillés en noir et pas éclairés, ils sont invisibles. C’est surtout la personne qui est mal éclairée alors qu’il suffit de pas grand-chose."

Soyez visible !

Sur l’ensemble des accidents enregistrés depuis début 2022, 25% concernent des usagers de la trottinette ou du vélo. Le focus est mis sur la visibilité, et ça ne passe pas que par l’éclairage, rappelle la commissaire Céline Stona, directrice adjointe de la sécurité publique du Maine-et-Loire en zone Police.

"On va bientôt passer à l’heure d’hiver, donc souvent quand on arrive ou on repart du travail, il fait nuit et la visibilité c’est très important. Il y a beaucoup qui ne mettent pas le gilet réfléchissant. Avec on est visible à 150 mètres alors que sans, on est visible à 30 mètres. Or à 50 KM/H il faut 26 mètres pour freiner donc ça peut faire la différence. On insiste vraiment sur ce point-là parce que ça peut faire la différence."

Il faut rappeler qu’en trottinette électrique, le le gilet réfléchissant est obligatoire la nuit ou si la visibilité est réduite. Il l’est également à vélo lorsque vous êtes hors-agglomération.

Une mauvaise année 2022

L’objectif est de sensibiliser à la notion de visibilité, alors même que l’automne est la période la plus accentogène de l’année. Le préfet du Maine-et-Loire, Pierre Ory, rappelle le contexte de la mortalité sur les routes. A la même époque en 2019, on comptait 21 morts sur le département.

"Les chiffres sont très mauvais depuis le début d’année. Par rapport à 2019, nous avons 38% de morts en plus sur les routes, c’est-à-dire déjà 29 morts. Derrière ces chiffres il y a des vies brisées et il faut réagir."

Des actions de prévention ont lieu tous les jours sur différents sites de la métropole angevine. La Police et la Gendarmerie multiplieront également les contrôles cette semaine. Le programme complet sur www.maine-et-loire.gouv.fr