4 skippers à l'approche du cap Horn, et l'abandon de MACSF

11 janvier 2021 à 7h08 - Modifié : 11 janvier 2021 à 7h20 par Dolorès CHARLES

Crédit : Archives Hit West

Abandon sur le Vendée Globe d'Isabelle Joschke, plus que 26 marins en course.

Abandon sur le Vendée Globe d’Isabelle Joschke ce week-end, après une nouvelle avarie de quille sur le bateau MACSF. Il reste maintenant 26 marins en course, dont 13 en pleine remontée de l’Atlantique Sud, et 13 autres skippers à se languir du Cap Horn dans le Pacifique Sud. Les 20% du parcours restants pour la tête de flotte s’annoncent intenses avec un groupe de chasseurs revenant sur le leader Yannick Bestaven (Maître CoQ IV). Rien n’est fait pour le skipper natif de Saint-Nazaire qui n’a plus que 97 miles d’avance sur Charlie Dalin 2ème... Suivent Damien Seguin, Thomas Ruyant et Louis Burton.



Mur droit devant !Au large du Brésil, les leaders ont la tête au front froid permanent qui dresse sur leur route une barrière de hautes pressions long de 1800 milles en latitude et large de 250 milles au bas mot. �~�️ https://t.co/xMBekAKMQY pic.twitter.com/yn3z5wz37Y


— Vendée Globe (@VendeeGlobe) January 11, 2021




Le cap Horn, sinon rien


Une belle semaine commence pour Arnaud Boissières, Alan Roura, Jérémie Beyou et Pip Hare. Les quatre skippers vont successivement doubler le Horn après en avoir bien bavé depuis leur entrée dans le Pacifique Sud. Les conditions sont encore difficiles en approche du cap mythique dans un vent de secteur sud glacial. La météo rugueuse devrait perdurer quasiment jusqu’aux îles Falklands pour ce groupe de 4 IMOCA.



[VIDÉO DE BORD �x}�]Nouveau coup de vent attendu avant le Cap Horn. Jérémie nous explique comment il s’y prépare à bord de Charal �:�️�xÈxÈ#VivonsFort #CharalSailingTeam #OnlyBeyou pic.twitter.com/U60cWIK5s6


— Jérémie Beyou - Charal Sailing Team (@JeremieBeyou) January 10, 2021



Pour le skipper de Charal, Jérémie Beyou, qui franchira le cap Horn pour la troisième fois en quatre ans, les marins ne verront pas grand chose du cap mythique: « j’ai mis du temps à passer le premier, c’était lors du dernier Vendée Globe, puis j’ai récidivé ensuite lors de la Volvo Ocean Race. Et, les deux fois, j’ai vu le caillou. Ce ne sera sans doute pas le cas cette fois-ci : une dépression secondaire naît dans notre Nord, on va s’en éloigner. Mais je ne serai pas fâché de quitter ce Pacifique, qui a été un vrai rouleau compresseur ».