La belle histoire de Pop Corn Labyrinthe, originaire du Morbihan

Reportage dans l'un des "Pop Corn Labyrinthes", dont l'ouverture avait souvent été retardée, avec un maïs trop petit et des sols détrempés. Cette fois, les conditions sont idéales pour relever par exemple le défi du labyrinthe de Kerbot à Sarzeau, dans le Morbihan, où nous avons suivi un groupe de touristes de Haute -Savoie, occupé à chercher les indices qui permettent d'ouvrir la porte au bout du labyrinthe :

"On est arrivé à la fin, c'est le principal... Après un  peu de péripéties, mais c'est sympa. On avance, on rebrousse chemin, on tourne, ça fait quelques kilomètres. Les jeux sont cool... Il faut essayer d'avoir un peu le sens de l'orientation. On a de la chance : on a pu travailler un peu avec le soleil, on s'est dirigé avec le soleil Un  petit peu déçus quand même : on n'a pas réussi à perdre nos enfants ! On va essayer de trouver un autre labyrinthe dans la région..."

Des "Pop Corn Labyrinthes" disséminés un peu partout

On trouve des "Pop- Corn Labyrinthes" à Sarzeau, Ploemel, Saint-Malo, Rennes, Carquefou, Angers, Guérande, La Plaine-sur-Mer, Les Sables-d'Olonne. Comptez 6 à 8 euros par personne, pour un parcours d' 1h15 à 2 heures. Le pass sanitaire n'est pas requis. Des nocturnes sont organisés chaque semaine, à la frontale, et même des nuits de l'horreur, pour se faire peur en croisant des zombies dans le labyrinthe : pour ces soirées spéciales, la réservation est impérative.

Toutes les infos sur le site popcornlabyrinthe.fr

La belle histoire de Pop Corn Labyrinthe

Le premier Pop Corn Labyrinthe est né en 2009, dans le Morbihan : Marie et Frédéric Guilbert ont demandé à un agriculteur de Sarzeau l'autorisation de dessiner un labyrinthe dans son champ. Douze ans après, on compte 23 Pop-Corn Labyrinthes dans toute la France, dont une dizaine dans l'Ouest. Avec à chaque fois une collaboration entre un agriculteur et le concepteur des labyrinthes, le Morbihannais Frédéric Guilbert :

"Le maïs est semé en général au mois d'avril. Nous on intervient au mois de mai : on enlève les plants de maïs pour créer les chemins. On a des partenariats avec les agriculteurs : c'est la mise à disposition du terrain, c'est un dédommagement pour les plans qu'on va enlever pour créer les chemins. Les agriculteurs sont assez sensibles à notre démarche, puisqu'on parle de leur activité, on met en avant les produits qu'ils créent sur l'exploitation. En presqu'île de Rhuys, on a un agriculteur qui s'est lancé dans la fabrication d'huile de tournesol : on lui ouvre le réseau pour qu'il puisse parler de ses produits et les vendre."

Du renouveau chaque année, avec des jeux en bois

Le tracé des labyrinthes change chaque année, ils sont tous différents : Frédéric Guilbert ne cherche pas à "plaquer" un plan sur une parcelle, mais s'adapte à la configuration des lieux :

"On a des terrains plats dans certaines régions, si on va dans la Pays basque, on a que des terrains vallonnés. On a des terrains triangulaires, carrés, rectangulaires... C'est le terrain qui va guider ma création. Un labyrinthe, c'est 5 km de chemins environ sur 3 ou 4 hectares. A l'intérieur, on a créé des étapes, où les clients sont obligés de passer, et dans chaque étape on crée des jeux en bois où toute la famille peut s'affronter. C'est vrai que créer juste un labyrinthe avec une entrée et une sortie, ça pourrait vite être l'enfer... C'est pour ça qu'on a créé des étapes, cela permet de savoir où on en est dans le parcours."

Un labyrinthe dans Central Park ?

Pop Corn Labyrinthe est désormais une franchise, qui permet à Marie et Frédéric Guilbert d'accompagner les candidats à la création d'un labyrinthe. Les demandes viennent de toute la France, et désormais de l'étranger : des labyrinthes de maïs pourraient bientôt voir le jour dans plusieurs pays européens et en Amérique du Nord. Frédéric Guilbert rêverait d'ailleurs de pouvoir installer un labyrinthe dans Central Park, à New York...