Non au glyphosate : rassemblement à midi devant la mairie d'Angers

"Il y a énormément de pression faite par les entreprises qui fabriquent des pesticides pour faire en sorte que le glyphosate continue à être vendu."

La commission, elle, s’appuie sur d’autres études, mais ces études sont biaisées, dénonce Patrick Savatier du collectif  "Soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest", interrogé par Tom Rossi. "Elle s'appuie sur une agence alimentaire européenne qui a fait des études, mais le problème c'est qu'elle n'a pas pris toutes les études faites par l'Inserm ou l'OMS. Elle n'a pris qu'une partie des études, et il faut savoir que ces études sont faites par les entreprises qui fabriquent les pesticides... La conclusion sur le glyphosate est donc qu'il a un impact faible sur la santé des personnes... et malheureusement il y a énormément de pression faite par les entreprises qui fabriquent des pesticides pour faire en sorte que le glyphosate continue à être vendu."

On trouve des traces de glyphosate un peu partout, dénonce Monique Savatier du collectif "Soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest". "Il y a une étude faite par 60 millions de consommateurs et le fait est qu'on retrouve du glyphosate dans des produits comme les couches pour bébé, les céréales que les enfants mangent au petit-déjeuner, les pâtes, la bière, les haricots verts, les tampons et les serviettes hygiéniques... mais aussi l'eau de pluie et souterraine... dans l'urine également de plus de 95 % des personnes et y compris les enfants, qui sont les premiers touchés parce qu'ils sont plus fragiles. Si on veut aller plus loin que l'Hexagone, on retrouve des résidus de glyphosate sur la grande barrière de corail."