Fañch. Pour l'élu breton Paul Molac, "il faut réviser la constitution"

"Les langues régionales sont des langues de communication et d'administration dans leur territoire"

En 2017 déjà, un couple de Quimper qui avait choisi le prénom Fañch pour leur fils s'était vu refusé le tilde, et avait fait appel à la justice. Une possibilité envisagée par les parents du petit Fañch.

Pour Paul Molac, il faut mettre fin à ces refus absurdes et modifier la Constitution : "c'est ce qui serait le plus simple puisque l'article 2 de la Constitution qui dit "le français est la langue de la République". Jusque là, il faut bien une langue commune, simplement certains ne veulent pas une langue commune mais une langue suprémaciste, qui écrase toutes les autres et qui les fait disparaître. C'est là où l'interprétation du Conseil constitutionnel pose problème, même au niveau des droits de l'homme. En fait, la seule façon que l'on puisse faire, c'est de dire effectivement, il y a une langue commune, c'est la langue française parce que c'est historique, mais ça n'empêche pas les autres dans leur territoire de pouvoir vivre. On peut compléter l'article 2 en disant que les langues régionales sont des langues de communication et d'administration dans leur territoire."